Investing.com – Les futures sur le cuivre progressent ce jeudi après être tombés hier à leur plus bas de deux semaines. Les inquiétudes demeurent quant l'évolution de la demande chinoise.
Le cuivre pour livraison en décembre sur le Comex a grimpé de 1.5 cents, ou 0.65 %, à 2.376 dollars la livre en début de séance à Londres.
La demande de cuivre s'est renforcée alors que le Shanghai Composite a repris après sa chute brutale d'hier pour finir en hausse de 1.5 %.
Mercredi, le cuivre avait reculé de 0.5 cent, ou 0.21 %. Il était auparavant tombé à son plus bas depuis le 8 octobre à 2.330 dollars.
Les prix du cuivre ont été sous pression ces dernières semaines. Un ralentissement de l'économie mondiale tiré par la Chine effraie les traders et plombe la confiance.
Les chiffres chinois diffusés il y a peu indiquent que la croissance de la Chine a progressé de 6.9 % au troisième trimestre. C'est la première fois depuis la crise financière mondiale que le PIB du pays passe sous les 7 %.
La Chine est le plus grand consommateur de cuivre au monde et représente près de 40 % de la consommation mondiale.
Sur les marchés des métaux, les futures sur l'or pour livraison en décembre prennent 30 cents, ou 0.03%, à 1 167.40 dollars l'once. Les investisseurs se demandent toujours quand la Fed relèvera les taux d'intérêt.
Les Etats-Unis publieront leur rapport hebdomadaire sur les premières demandes d'inscription au chômage à 8h30 GTM aujourd'hui, puis celui sur les ventes de logements existants pour septembre à 10h00 GTM.
Les investisseurs essaient d'estimer quand la Fed relèvera ses taux d'intérêt, la première fois en près d'une décennie, après de récents chiffres qui dressent un portrait en demi-teinte de la croissance économique américaine.
La date de relèvement des taux par la Fed est source de nombreuses discussions sur les marchés ces derniers mois. La Fed se réunira encore à deux reprises en 2015, à la fin octobre et à la fin décembre.
Les yeux sont rivés sur la BCE qui tiendra sa réunion de politique monétaire dans la journée. Elle devrait maintenir sa politique monétaire inchangée et pourrait intensifier son programme de stimulation.