Investing.com - Les options sur l'or ont fait mieux que résister, circonscrites dans une bande étroite ce mercredi, les observateurs préfèrant rester sur le banc de touche en raison des craintes grandissantes engendrées par les problèmes fiscaux espagnols et les élections de fin de semaine en Grèce.
Les investisseurs guettaient aussi une mise aux enchères de dettes italiennes à venir aujourd'hui, sur fond de craintes de plus en plus intenses que le pays ne devienne le prochain à nécessiter un plan de secours.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 614.65 USD de l'once en début de séance européenne, arrachant 0.05%.
Ils avaient précédement oscillé entre 1 607.05 USD, leur pire cours du jour, et 1 615.45 USD, leur meilleur, après avoir établi le 6 juin un sommet mensuel à 1 642.15 USD.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 559.35 USD, leur plancher du 9 juin, et rencontrer de la résistance à 1 642.15, leur plafond déjà évoqué.
La journée d'hier les avait vus bondir de près de 1%, repassant ainsi au-dessus de la barre fatidique des 1 600 USD, les investisseurs s'accrochant à l'espoir que les autorités monétaires du monde entier entrent en action afin de stimuler la croissance et redoner un coup de fouet à l'économie planétaire.
Charles Evans, président de la réserve fédérale de Chicago, a rappelé hier son soutien à l'addition de nouvelles mesures stimulatrices de la part de la banque centrale américaine, à l'approche de la réunion la semaine prochaine de son comité fédéral des marchés ouverts, dont il n'est toutefois pas membre votant.
Les opérateurs étaient toutefois peu enclins à établir de nouvelles positions en raison des inquiétudes causées par la hausse des coûts des emprunts espagnols et italiens, ainsi que par la nervosité découlant des élections de fin de semaine en Grèce, qui pourraient déterminer son futur au sein ou non de la zone euro.
Les obligations décennales de l'Espagne ont vu leur taux établir un pic à 6.86%, le plus élevé depuis l'adoption de l'euro, tandis que celles de l'Italie montaient jusqu'à 6.22%, leur plus haut niveau depuis janvier.
La première est donc devenue en fin de semaine le quatrième pays d'Europe à demander une bouée de sauvetage après la Grèce, le Portugal et l'Irlande, certains craignant même que Rome suive le même chemin.
La prudence était à l'ordre du jour alors que cette dernière se préparait à émettre pour 6.5 milliards d'euros de bons du trésor à 364 jours à la mi-journée, en réservant d'autres à durée plus longue pour demain.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs reculé de 0.15% pour descendre à 28.9 USD de l'once, mais celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 0.6% pour se retrouver à 3.356 USD la livre dans le même temps.
Les investisseurs guettaient aussi une mise aux enchères de dettes italiennes à venir aujourd'hui, sur fond de craintes de plus en plus intenses que le pays ne devienne le prochain à nécessiter un plan de secours.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 614.65 USD de l'once en début de séance européenne, arrachant 0.05%.
Ils avaient précédement oscillé entre 1 607.05 USD, leur pire cours du jour, et 1 615.45 USD, leur meilleur, après avoir établi le 6 juin un sommet mensuel à 1 642.15 USD.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 559.35 USD, leur plancher du 9 juin, et rencontrer de la résistance à 1 642.15, leur plafond déjà évoqué.
La journée d'hier les avait vus bondir de près de 1%, repassant ainsi au-dessus de la barre fatidique des 1 600 USD, les investisseurs s'accrochant à l'espoir que les autorités monétaires du monde entier entrent en action afin de stimuler la croissance et redoner un coup de fouet à l'économie planétaire.
Charles Evans, président de la réserve fédérale de Chicago, a rappelé hier son soutien à l'addition de nouvelles mesures stimulatrices de la part de la banque centrale américaine, à l'approche de la réunion la semaine prochaine de son comité fédéral des marchés ouverts, dont il n'est toutefois pas membre votant.
Les opérateurs étaient toutefois peu enclins à établir de nouvelles positions en raison des inquiétudes causées par la hausse des coûts des emprunts espagnols et italiens, ainsi que par la nervosité découlant des élections de fin de semaine en Grèce, qui pourraient déterminer son futur au sein ou non de la zone euro.
Les obligations décennales de l'Espagne ont vu leur taux établir un pic à 6.86%, le plus élevé depuis l'adoption de l'euro, tandis que celles de l'Italie montaient jusqu'à 6.22%, leur plus haut niveau depuis janvier.
La première est donc devenue en fin de semaine le quatrième pays d'Europe à demander une bouée de sauvetage après la Grèce, le Portugal et l'Irlande, certains craignant même que Rome suive le même chemin.
La prudence était à l'ordre du jour alors que cette dernière se préparait à émettre pour 6.5 milliards d'euros de bons du trésor à 364 jours à la mi-journée, en réservant d'autres à durée plus longue pour demain.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs reculé de 0.15% pour descendre à 28.9 USD de l'once, mais celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 0.6% pour se retrouver à 3.356 USD la livre dans le même temps.