PARIS (Reuters) - Un soldat français, grièvement blessé en octobre dernier lors d'une opération au Mali, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi, portant à quatre le nombre de militaires français tués dans la bande sahélo-saharienne depuis le début de l'opération Barkhane.
"C'est avec une grande tristesse que le président de la République a appris la mort cette nuit d'un sergent-chef du commando parachutiste de l'air N°10" Alexis Guarato, peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée publié jeudi.
Le véhicule dans lequel il se trouvait avec deux autres soldats des forces spéciales avait sauté le 13 octobre dernier sur une mine "posée par des groupes terroristes".
"Il est mort au combat, il combattait les groupes armés terroristes qui cherchent à déstabiliser la bande sahélo-saharienne et dont les actions menacent directement la bande sahélo-saharienne et indirectement le sud de l'Europe ", a dit le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées, lors d'un point presse.
La France a lancé le 1er août 2014 l'opération antiterroriste Barkhane. Cette opération, qui mobilise quelque 3.500 soldats français dans cinq pays de la région, a pris le relais de l'opération Serval lancée au Mali en janvier 2013 pour repousser les groupes armés islamistes qui menaçaient de prendre le contrôle de Bamako. Dix soldats français ont perdu la vie dans le cadre de Serval.
Au total, un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali dans le cadre de Barkhane, de la mission européenne EUTM et de la mission de l'Onu, la Minusma.
(Simon Carraud et Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse) OLFRTOPNEWS Reuters France Online Report Top News 20151126T091832+0000