Investing.com - Les options sur l'or étaient en léger progrès vendredi, rattrapant une partie des pertes du début de semaine l'ayant entraîné dans une ornière hebdomadaire après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, n'ait pas donné de signes avant-coureurs de nouveaux encouragements à l'économie du pays.
Ce sursaut s'est accentué en fin de séance américaine, les incertitudes concernant le plan de secours à venir pour un secteur bancaire espagnol en pleine déliquescence encourageant la demande pour les valeurs sûres avant la fin des échanges.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 594.35 USD de l'once à la clôture des transactions.
Ils avaient touché le fond à 1 559.35 USD en début de journée, leur pire cours depuis le premier juin, ayant culminé deux jours auparavant à 1 642.15 USD, leur plus haut niveau depuis le 7 mai.
Ils ont toutefois reculé de 1.47% sur la semaine, subissant malgré un léger redressement leur pertes mensuelles les plus fortes.
Leurs chances étaient fortes de trouver du soutien à 1 546.35 USD, leur plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1 642.15 USD, leur plafond du 6 juin.
Jeudi les avait vus s'effondrer de plus de 2%, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait averti que la croissance américaine courait des "risques non négligeables" découlant de la crise européenne, tout en évitant de donner tout indice de mesures stimulatrice de la part de celle-ci.
Lors de son témoignage devant le comité parlementaire de Washington, il a rappelé que le banque centrale américaine demeurait "prête à agir" afin de protéger l'économie du pays en cas de flambée des risques touchant le système financier, sans toutefois préciser quelles étaient les actions en question.
L'absence d'annonce immédiate a poussé les détenteurs à liquider leurs positions haussières établies dans l'attente d'une troisième série d'assouplissements quantitatifs exacerbée par le rapport décevant sur l'emploi des Etats-Unis du premier juin, les cours engrangeant alors 4%.
Tous les yeux seront tournés vers la réunion du comité fédéral des marchés ouverts prévue pour les 19 et 20 juin, à l'affût d'indices sur les probabilités de nouvaux apports de capitaux, qui pourraient potentiellement mettre à mal le billet vert et favoriser le métal précieux.
La tendance baissière s'est étendue jusqu'à vendredi, avec un recul de plus de 1%, dérapant jusqu'à un nouveau creux hebdomadaire, avant de reprendre des couleurs, les achats à bas prix ayant pris le relais grâce aux opérateurs peu enclins à parier sur une poursuite de la plongée.
Ceux désireux de valeurs refuge ont accentué ce mouvement, après qu'il ait été rapporté par l'agence de presse Reuters que l'Espagne devrait vraisemblablement solliciter en fin de semaine l'aide de l'Europe.
L'agence Fitch a en effet remené ce jour-là la notation espagnole à triple B, laissant entrevoir une possible poursuite du mouvement, le pays luttant pour stabiliser son système bancaire en pleine déliquescence.
Cette manoeuvre est survenue alors que les hauts représentants de l'Union Européenne se préparaient pour le lendemain à discuter en téléconférence des moyens d'octroyer des aides financières à Madrid.
L'angoisse causée par le système bancaire espagnol a gagné en intensité depuis que Bankia, quatrième plus gros établissement financier national, ait avoué la semaine passée avoir besoin de 19 milliards d'euros d'aides de l'état afin de se prémunir contre ses prêts indésirables.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, avait lui aussi déçu en début de semaine les opérateurs guettant de nouveaux coups de pouce destinés à calmer les humeurs des investisseurs échaudés par la crise de la dette de la zone euro.
Il a cependant révélé l'extension du programme de prêts à trois mois d'un volume illimité pour les banques jusqu'à la mi-janvier 2013, mais n'a pas annoncé de nouveaux prêts triennaux, et le maintien du taux directeur à 1% n'a guère créé la surprise.
Les prix n'ont trouvé qu'un soutien tiède dans la baisse surprise des taux chinois annoncée jeudi, certains observateurs estimant qqu'il s'agissait d'un signe que la seconde plus forte économie du monde pourrait davantage ralentir qu'il n'avait été estimé auparavant.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs grignoté 0.42% pour grimper à 28.45 USD de l'once.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont par contre engrangé 0.87% pour se retrouver à 3.317 USD la livre dans le même temps, ayant dérapé vendredi de 1.5% pour descendre à 3.264 USD, leur plus bas niveau en quatre jours, dans la crainte que le ralentissement de la Chine soit plus grave que prévu.
Le pays a révélé en une série de résultats économiques en fin de semaine, confirmant que la seconde économie mondiale pourrait être davantage en difficulté que les experts ne l'avaient prévu.
Le bureau national des statistiques a souligné que la production industrielle nationale avait augmenté en mai de 9.6% d'une année sur l'autre, contre 9.3% le mois précédent, alors que 9.9% étaient espérés.
Du côté de l'inflation, elle a été inférieure aux attentes en gros et au détail, la première reculant de 1.4% et la seconde passant de 3.4 vers 3%.
Une fonte de la première à 1.1% et de la seconde à 3.2% étaient pourtant envisagées.
Les ventes au détail n'ont augmenté que 13.8%, contre 14.1% en avril, alors que 14.2% étaient prédits.
Le pays garde sa première part mondiale des besoins en métal rouge, avec près de 40% l'année dernière.
Ses cours ont rapidement fondu depuis début mai, en raison du spectre de l'escalade de la crise de la dette de la zone euro et de la perte de vitesse plus importante que prévu de la Chine.
Une aggravation de la perte de vitesse que subit cette dernière mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les mesures de rigueur imposées à l'Europe.
La situation de l'Espagne sera au centre des débats de la semaine prochaine, son gouvernement commençant à mettre au point les détail de son plan de sauvetage des banques, dans l'ombre des incertitudes entourant les résultats du scrutin grec du 17 juin.
L'Union Européenne a déclaré samedi qu'elle apporterait son soutien aux banques espagnoles en difficulté, ajoutant s'attendre à ce que le total des prêts s'élève à 100 milliards d'euros.
Les chiffres des ventes au détail des Etats-Unis seront également surveillés de près, de même que ceux de l'inflation des prix à la consommation, afin de tenter d'évaluer la force de la relance du pays.
Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.
Ce sursaut s'est accentué en fin de séance américaine, les incertitudes concernant le plan de secours à venir pour un secteur bancaire espagnol en pleine déliquescence encourageant la demande pour les valeurs sûres avant la fin des échanges.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 594.35 USD de l'once à la clôture des transactions.
Ils avaient touché le fond à 1 559.35 USD en début de journée, leur pire cours depuis le premier juin, ayant culminé deux jours auparavant à 1 642.15 USD, leur plus haut niveau depuis le 7 mai.
Ils ont toutefois reculé de 1.47% sur la semaine, subissant malgré un léger redressement leur pertes mensuelles les plus fortes.
Leurs chances étaient fortes de trouver du soutien à 1 546.35 USD, leur plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1 642.15 USD, leur plafond du 6 juin.
Jeudi les avait vus s'effondrer de plus de 2%, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait averti que la croissance américaine courait des "risques non négligeables" découlant de la crise européenne, tout en évitant de donner tout indice de mesures stimulatrice de la part de celle-ci.
Lors de son témoignage devant le comité parlementaire de Washington, il a rappelé que le banque centrale américaine demeurait "prête à agir" afin de protéger l'économie du pays en cas de flambée des risques touchant le système financier, sans toutefois préciser quelles étaient les actions en question.
L'absence d'annonce immédiate a poussé les détenteurs à liquider leurs positions haussières établies dans l'attente d'une troisième série d'assouplissements quantitatifs exacerbée par le rapport décevant sur l'emploi des Etats-Unis du premier juin, les cours engrangeant alors 4%.
Tous les yeux seront tournés vers la réunion du comité fédéral des marchés ouverts prévue pour les 19 et 20 juin, à l'affût d'indices sur les probabilités de nouvaux apports de capitaux, qui pourraient potentiellement mettre à mal le billet vert et favoriser le métal précieux.
La tendance baissière s'est étendue jusqu'à vendredi, avec un recul de plus de 1%, dérapant jusqu'à un nouveau creux hebdomadaire, avant de reprendre des couleurs, les achats à bas prix ayant pris le relais grâce aux opérateurs peu enclins à parier sur une poursuite de la plongée.
Ceux désireux de valeurs refuge ont accentué ce mouvement, après qu'il ait été rapporté par l'agence de presse Reuters que l'Espagne devrait vraisemblablement solliciter en fin de semaine l'aide de l'Europe.
L'agence Fitch a en effet remené ce jour-là la notation espagnole à triple B, laissant entrevoir une possible poursuite du mouvement, le pays luttant pour stabiliser son système bancaire en pleine déliquescence.
Cette manoeuvre est survenue alors que les hauts représentants de l'Union Européenne se préparaient pour le lendemain à discuter en téléconférence des moyens d'octroyer des aides financières à Madrid.
L'angoisse causée par le système bancaire espagnol a gagné en intensité depuis que Bankia, quatrième plus gros établissement financier national, ait avoué la semaine passée avoir besoin de 19 milliards d'euros d'aides de l'état afin de se prémunir contre ses prêts indésirables.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, avait lui aussi déçu en début de semaine les opérateurs guettant de nouveaux coups de pouce destinés à calmer les humeurs des investisseurs échaudés par la crise de la dette de la zone euro.
Il a cependant révélé l'extension du programme de prêts à trois mois d'un volume illimité pour les banques jusqu'à la mi-janvier 2013, mais n'a pas annoncé de nouveaux prêts triennaux, et le maintien du taux directeur à 1% n'a guère créé la surprise.
Les prix n'ont trouvé qu'un soutien tiède dans la baisse surprise des taux chinois annoncée jeudi, certains observateurs estimant qqu'il s'agissait d'un signe que la seconde plus forte économie du monde pourrait davantage ralentir qu'il n'avait été estimé auparavant.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs grignoté 0.42% pour grimper à 28.45 USD de l'once.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont par contre engrangé 0.87% pour se retrouver à 3.317 USD la livre dans le même temps, ayant dérapé vendredi de 1.5% pour descendre à 3.264 USD, leur plus bas niveau en quatre jours, dans la crainte que le ralentissement de la Chine soit plus grave que prévu.
Le pays a révélé en une série de résultats économiques en fin de semaine, confirmant que la seconde économie mondiale pourrait être davantage en difficulté que les experts ne l'avaient prévu.
Le bureau national des statistiques a souligné que la production industrielle nationale avait augmenté en mai de 9.6% d'une année sur l'autre, contre 9.3% le mois précédent, alors que 9.9% étaient espérés.
Du côté de l'inflation, elle a été inférieure aux attentes en gros et au détail, la première reculant de 1.4% et la seconde passant de 3.4 vers 3%.
Une fonte de la première à 1.1% et de la seconde à 3.2% étaient pourtant envisagées.
Les ventes au détail n'ont augmenté que 13.8%, contre 14.1% en avril, alors que 14.2% étaient prédits.
Le pays garde sa première part mondiale des besoins en métal rouge, avec près de 40% l'année dernière.
Ses cours ont rapidement fondu depuis début mai, en raison du spectre de l'escalade de la crise de la dette de la zone euro et de la perte de vitesse plus importante que prévu de la Chine.
Une aggravation de la perte de vitesse que subit cette dernière mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les mesures de rigueur imposées à l'Europe.
La situation de l'Espagne sera au centre des débats de la semaine prochaine, son gouvernement commençant à mettre au point les détail de son plan de sauvetage des banques, dans l'ombre des incertitudes entourant les résultats du scrutin grec du 17 juin.
L'Union Européenne a déclaré samedi qu'elle apporterait son soutien aux banques espagnoles en difficulté, ajoutant s'attendre à ce que le total des prêts s'élève à 100 milliards d'euros.
Les chiffres des ventes au détail des Etats-Unis seront également surveillés de près, de même que ceux de l'inflation des prix à la consommation, afin de tenter d'évaluer la force de la relance du pays.
Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.