Investing.com - Les options sur l'or ont repris des couleurs vendredi, rebondissant hors d'une ornière de deux semaines grâce au retour des investisseurs en quête de bas prix, mais demeuraient toutefois en large baisse hebdomadaire suite aux débouclages de positions longues découlant de l'absence de lancement d'une troisième série d'apports de liquidités par la Réserve Fédérale.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 573.15 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 559.15 USD ce jour-là, leur pire cours depuis le 8 juin, mais restaient sur 2.9% de pertes en raison des ventes frénétiques de la veille.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 546.35 USD, leur plancher du premier juin, et rencontrer de la résistance à court terme à 1 605.25 USD, leur plafond du 21.
La journée de jeudi avait en effet été le théâtre de leur pire dégringolade journalière depuis février, la banque centrale des Etats-Unis ayant annoncé maintien de ses rachats de bons du trésor portant le nom d'"Opération Twist" jusqu'à la fin de cette année suite à sa réunion achevée mercredi.
Celle-ci consiste à vendre des bons du trésor américains à court terme pour en racheter à long terme, afin de réduire les taux d'intérêt sur les périodes étendues.
Cette décision a déçu ceux qui attendaient des mesures plus agressives afin de renflouer la croissance de la première économie mondiale, suite à une récente série de résultats médiocres.
L'envolée des cours a atteint les 15% en début d'année, pour culminer à 1 790 USD aprrès que la Fed ait déclaré en janvier qu'elle maintiendrait au moins jusqu'en fin 2014 son taux directeur aux abords de zéro, tout en laissant entendre qu'elle pourrait de nouveau procéder à des acquisitions d'actifs.
Ils sont toutefois retombés de près de 12.5% depuis la fin février, sur fond d'angoisse d'une aggravation de la crise de la dette de la zone euro, alimentant la demande pour la contrepartie qu'est l'étalon américain.
L'évolution de la situation en zone euro restait aussi parmi les préoccupations, la Banque Centrale Européenne ayant assoupli vendredi ses règles concernant les garanties sur les prêts des banques centrales.
Angela Merkel, la chancelière allemande, et ses homologues français, italien et espagnol se sont pour leur part mis d'accord pour mettre en place un fonds d'aide à la croissance mobilisant 130 milliards d'euros à destination des membres de la zone euro en difficulté lors du somet de l'Union Européenne débutant la semaine prochaine.
La santé fiscale chancelante de l'Espagne était aussi sur toutes les lèvres, le taux de ses obligations décennales étant retomé à 6.38% à la clôture des échanges, après avoir culminé lundi à 7.28%, son niveau le plus élevé depuis l'adoption de la monnaie commune.
Le pays devait formuler une demande officielle d'aide pour ses banques en fin de semaine après que l'audit publié jeudi ait montré que 62 milliards d'euros seraient nécessaires afin de renflouer celles-ci.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Du point de vue technique, le soutien se situait aux alentours des 1 540 USD, et le plafond vers 1640 USD, ayant récemment buté ce mois-ci plusieurs fois contre l'obstacle sans réussir à le surmonter.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs dégringolé de 6.5% pour sombrer à 26.72 USD de l'once, ayant même établi en cours de journée leur plus faible niveau depuis le 29 décembre 2011 avec 26.51 USD.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont reculé de 3.1% dans le même temps pour se retrouver à 3.315 USD, après avoir plongé jusqu'à 3.256 USD, leur niveau le plus bas depuis le 4 juin.
La veille les avait vues subir une hémorrhagie de 2.5% suite à une série de résultats économiques déccevants de la part de la Chine, de l'Europe et des Etats-Unis, poussant les opérateurs à bouder les valeurs dépendantes de la croissance, phénomène amplifié par la dégradation des notations de banques internationales majeures par l'agence Moody's.
Les observateurs garderont cette semaine les yeux tournés vers le sommet de l'UE pour lequel des progrès sur l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales sont de plus en plus attendus.
Les Etats-Unis dévoileront de leur côté les chiffres de leur inflation, de leur production manufacturée et de leurs ventes de logements neufs.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 573.15 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 559.15 USD ce jour-là, leur pire cours depuis le 8 juin, mais restaient sur 2.9% de pertes en raison des ventes frénétiques de la veille.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 546.35 USD, leur plancher du premier juin, et rencontrer de la résistance à court terme à 1 605.25 USD, leur plafond du 21.
La journée de jeudi avait en effet été le théâtre de leur pire dégringolade journalière depuis février, la banque centrale des Etats-Unis ayant annoncé maintien de ses rachats de bons du trésor portant le nom d'"Opération Twist" jusqu'à la fin de cette année suite à sa réunion achevée mercredi.
Celle-ci consiste à vendre des bons du trésor américains à court terme pour en racheter à long terme, afin de réduire les taux d'intérêt sur les périodes étendues.
Cette décision a déçu ceux qui attendaient des mesures plus agressives afin de renflouer la croissance de la première économie mondiale, suite à une récente série de résultats médiocres.
L'envolée des cours a atteint les 15% en début d'année, pour culminer à 1 790 USD aprrès que la Fed ait déclaré en janvier qu'elle maintiendrait au moins jusqu'en fin 2014 son taux directeur aux abords de zéro, tout en laissant entendre qu'elle pourrait de nouveau procéder à des acquisitions d'actifs.
Ils sont toutefois retombés de près de 12.5% depuis la fin février, sur fond d'angoisse d'une aggravation de la crise de la dette de la zone euro, alimentant la demande pour la contrepartie qu'est l'étalon américain.
L'évolution de la situation en zone euro restait aussi parmi les préoccupations, la Banque Centrale Européenne ayant assoupli vendredi ses règles concernant les garanties sur les prêts des banques centrales.
Angela Merkel, la chancelière allemande, et ses homologues français, italien et espagnol se sont pour leur part mis d'accord pour mettre en place un fonds d'aide à la croissance mobilisant 130 milliards d'euros à destination des membres de la zone euro en difficulté lors du somet de l'Union Européenne débutant la semaine prochaine.
La santé fiscale chancelante de l'Espagne était aussi sur toutes les lèvres, le taux de ses obligations décennales étant retomé à 6.38% à la clôture des échanges, après avoir culminé lundi à 7.28%, son niveau le plus élevé depuis l'adoption de la monnaie commune.
Le pays devait formuler une demande officielle d'aide pour ses banques en fin de semaine après que l'audit publié jeudi ait montré que 62 milliards d'euros seraient nécessaires afin de renflouer celles-ci.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Du point de vue technique, le soutien se situait aux alentours des 1 540 USD, et le plafond vers 1640 USD, ayant récemment buté ce mois-ci plusieurs fois contre l'obstacle sans réussir à le surmonter.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs dégringolé de 6.5% pour sombrer à 26.72 USD de l'once, ayant même établi en cours de journée leur plus faible niveau depuis le 29 décembre 2011 avec 26.51 USD.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont reculé de 3.1% dans le même temps pour se retrouver à 3.315 USD, après avoir plongé jusqu'à 3.256 USD, leur niveau le plus bas depuis le 4 juin.
La veille les avait vues subir une hémorrhagie de 2.5% suite à une série de résultats économiques déccevants de la part de la Chine, de l'Europe et des Etats-Unis, poussant les opérateurs à bouder les valeurs dépendantes de la croissance, phénomène amplifié par la dégradation des notations de banques internationales majeures par l'agence Moody's.
Les observateurs garderont cette semaine les yeux tournés vers le sommet de l'UE pour lequel des progrès sur l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales sont de plus en plus attendus.
Les Etats-Unis dévoileront de leur côté les chiffres de leur inflation, de leur production manufacturée et de leurs ventes de logements neufs.