Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.362,6 dollars (- 0,15 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.222,5 euros (- 0,7 euro).
La hausse de la veille, confirmée ce midi, semble tenir aux annonces effectuées la veille par la Banque d'Angleterre qui, selon Saxo Banque, est allée nettement au-delà des attentes du marché en dévoilant un impressionnant arsenal pour lutter contre le ralentissement économique engendré par le Brexit.
Ainsi, le principal taux directeur est abaissé de 0,50 à 0,25%. De plus, le programme de rachats d'obligations d'Etat est augmenté de 60 milliards de sterlings, et la banque centrale britannique va aussi s'engager à racheter des obligations d'entreprise, en allant jusqu'à dix milliards de livres.
Autant de mesures plus accommodantes encore qui plombent la valeur relative de la livre sterling et des devises fiduciaires en général, les autres banques centrales pouvant surenchérir. Les obligations souveraines (britanniques) ont chuté à un point bas historique. Le rendement de l'obligation à 30 ans a atteint, pour la première fois, 1,5%, ajoute Saxo Banque. L'once, dont le rapport est nul, est sensible à la baisse de l'écart séparant son rendement de celui des grands produits de taux.
Par ailleurs, l'indicateur économique américain de la semaine est attendu tout à l'heure, avec le rapport mensuel sur l'emploi dont le Bureau of Labor Statistics fera état au titre de juillet. Le marché attend environ 180.000 créations de postes dans le secteur privé, à comparer avec 287.000 en juin. Le taux de chômage devrait légèrement baisser.
Ce qui n'empêche pas les investisseurs amateurs de métal jaune d'augmenter encore leurs positions : hier, l'encours de l'ETF Gold Shares américain a encore monté de 3,6 tonnes en 24 heures à 973,2 tonnes, se rapprochant toujours plus de son record annuel de 982,7 tonnes atteint le 5 juillet.
EG
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La hausse de la veille, confirmée ce midi, semble tenir aux annonces effectuées la veille par la Banque d'Angleterre qui, selon Saxo Banque, est allée nettement au-delà des attentes du marché en dévoilant un impressionnant arsenal pour lutter contre le ralentissement économique engendré par le Brexit.
Ainsi, le principal taux directeur est abaissé de 0,50 à 0,25%. De plus, le programme de rachats d'obligations d'Etat est augmenté de 60 milliards de sterlings, et la banque centrale britannique va aussi s'engager à racheter des obligations d'entreprise, en allant jusqu'à dix milliards de livres.
Autant de mesures plus accommodantes encore qui plombent la valeur relative de la livre sterling et des devises fiduciaires en général, les autres banques centrales pouvant surenchérir. Les obligations souveraines (britanniques) ont chuté à un point bas historique. Le rendement de l'obligation à 30 ans a atteint, pour la première fois, 1,5%, ajoute Saxo Banque. L'once, dont le rapport est nul, est sensible à la baisse de l'écart séparant son rendement de celui des grands produits de taux.
Par ailleurs, l'indicateur économique américain de la semaine est attendu tout à l'heure, avec le rapport mensuel sur l'emploi dont le Bureau of Labor Statistics fera état au titre de juillet. Le marché attend environ 180.000 créations de postes dans le secteur privé, à comparer avec 287.000 en juin. Le taux de chômage devrait légèrement baisser.
Ce qui n'empêche pas les investisseurs amateurs de métal jaune d'augmenter encore leurs positions : hier, l'encours de l'ETF Gold Shares américain a encore monté de 3,6 tonnes en 24 heures à 973,2 tonnes, se rapprochant toujours plus de son record annuel de 982,7 tonnes atteint le 5 juillet.
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