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Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 11 au 15 juin 2012

Publié le 10/06/2012 13:09
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Investing.com - Les options sur le brut ont terminé en léger recul vendredi, tirées vers le bas par la persistance des craintes découlant de la crise de la dette de la zone euro ainsi que de l'angoisse grandissante d'un atterrissage en catastrophe de la Chine et d'une perte de vitesse des Etats-Unis.

Elles se sont extraites de leur ornière du jour en fin de séance américaine, le moral étant revenu avec les rumeurs de demande en fin de semaine d'aide de l'Espagne à l'Europe afin d'aider ses banques en perdition.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 84.46 USD le baril à la clôture des échanges, après avoir touché le fond à 82.01 USD, leur valeur la plus faible depuis le 4 juin, où leur creux des huit mois à 81.21 USD avait été établi.

Ils ont toutefois grimpé de 2.37% pour leur première semaine de progression des six dernières, après avoir progressé en début de semaine suite aux attentes grandissantes de nouvelles mesures de stimulation de l'économie américaine.

La journée de Jeudi les avait vus fondre de près de 3.9%, chutant de leur piédestal de la session après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait averti que la croissance américaine courait des "risques non négligeables" découlant de la crise européenne, tout en évitant de donner tout indice de mesures stimulatrice de la part de celle-ci.

Lors de son témoignage devant le comité parlementaire de Washington, il a rappelé que le banque centrale américaine demeurait "prête à agir" afin de protéger l'économie du pays en cas de flambée des risques touchant le système financier, sans toutefois préciser quelles étaient les actions en question.

Les Etats-Unis gardent leur première part dans la consommation du monde, avec près de 22%.

La tendance baissière s'est étendue jusqu'à vendredi, avec un recul de près de 2%, dérapant jusqu'à un nouveau creux hebdomadaire, avant de reprendre des couleurs, les achats à bas prix ayant pris le relais grâce aux opérateurs peu enclins à parier sur une poursuite de la plongée.

Ceux désireux de valeurs refuge ont accentué ce mouvement, après qu'il ait été rapporté par l'agence de presse Reuters que l'Espagne devrait vraisemblablement solliciter en fin de semaine l'aide de l'Europe.

L'agence Fitch a en effet remené ce jour-là la notation espagnole à triple B, laissant entrevoir une possible poursuite du mouvement, le pays luttant pour stabiliser son système bancaire en pleine déliquescence.

Cette manoeuvre est survenue alors que les hauts représentants de l'Union Européenne se préparaient pour le lendemain à discuter en téléconférence des moyens d'octroyer des aides financières à Madrid.

L'angoisse causée par le système bancaire espagnol a gagné en intensité depuis que Bankia, quatrième plus gros établissement financier national, ait avoué la semaine passée avoir besoin de 19 milliards d'euros d'aides de l'état afin de se prémunir contre ses prêts indésirables.

Il est en effet redouté que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de la gloutonnerie pour l'or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.

La prudence restait de mise, dans la crainte que le ralentissement de la Chine soit plus grave que prévu.

Le pays a révélé en une série de résultats économiques en fin de semaine, confirmant que la seconde économie mondiale pourrait être davantage en difficulté que les experts ne l'avaient craint.

Le bureau national des statistiques a souligné que la production industrielle nationale avait augmenté en mai de 9.6% d'une année sur l'autre, contre 9.3% le mois précédent, alors que 9.9% étaient espérés.

Du côté de l'inflation, elle a été inférieure aux attentes en gros et au détail, la première reculant de 1.4% et la seconde passant de 3.4 vers 3%.

Une fonte de la première à 1.1% et de la seconde à 3.2% étaient pourtant envisagées.

Les ventes au détail n'ont augmenté que 13.8%, contre 14.1% en avril, alors que 14.2% étaient prédits.

Une aggravation de la perte de vitesse chinoise mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les mesures de rigueur imposées à l'Europe.

La consommation d'or noir nationale n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation des besoins mondiaux.

L'augmentation des réserves d'or noir américaines a elle aussi capté l'attention des acteurs du marché, leur niveau au cours de la semaine dernière ayant été le plusélevé depuis 1990, ramenant au premier plan l'idée d'une diminution de la voracité américaine.

Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient engrangé 2.2 millions de barils pour en totaliser 384.7 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis 1990,

Les cours ont dégringolé de quasiment 20% depuis début mai, et de près de 24% depuis leur culmination journalier à 110.53 USD le premier mars.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet se sont établies à 99.64 USD du baril dans le même temps, touchant le fond à 97.24 USD en début de journée de vendredi, leur valeur la plus basse depuis le 4 juin, où leur plus bas niveau des 17 derniers mois à 95.65 avait été atteint.

Leur progression s'est tout de même élevée à 1.81%, avec 15.18 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Leur cours, établis à Londres, ont dévalé de près de 23% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars.

La situation de l'Espagne sera au centre des débats de la semaine prochaine, son gouvernement commençant à mettre au point les détail de son plan de sauvetage des banques, dans l'ombre des incertitudes entourant les résultats du scrutin grec du 17 juin.

L'Union Européenne a déclaré samedi qu'elle apporterait son soutien aux banques espagnoles en difficulté, ajoutant s'attendre à ce que le total des prêts s'élève à 100 milliards d'euros.

Les chiffres des ventes au détail des Etats-Unis seront également surveillés de près, de même que ceux de l'inflation des prix à la consommation, afin de tenter d'évaluer la force de la relance du pays.

Il ne faudra pas non plus oublier le sommet de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole de jeudi à Viennes, celle-ci ayant déclaré extraire 32.4 millions de barils quotidiens, du jamais vu depuis l'été 2008, avouant produire davantage que ne demande le marché.

Les acteurs du marché pétrolier garderont un oeil sur les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.


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