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Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 18 au 22 juin 2012

Publié le 17/06/2012 13:14
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Investing.com - Les options sur le brut étaient en légère progression vendredi, soutenues par l'attente d'une préparation par les banques centrales du monde d'un plan coordonné d'apports de capitaux si nécessaire après les élections grecques de fin de semaine.

L'avancée demeurait limitée par une série de résultats économiques décevants de la part des Etats-Unis, aggravant la crainte d'une diminution de l'appétit du premier demandeur d'énergie de la planète.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 84.33 USD le baril à la clôture des échanges hebdomadaires, après avoir auparavant culminé à 84.78 USD.

Leur cours avait touché le fond le 12 juin à 81.11 USD, leur niveau le plus bas des huit derniers mois, et ils ont terminé la semaine avec une régression de 2.45%.

Ils ont retrouvé le sourire grâce à l'espoir de la mise en place par les banques centrales du monde de mesures destinées à calmer l'ébullition des marchés en cas de victoire des formations défavorables aux modalités du plan d'aide.

La Banque Centrale Européenne a déclaré vendredi qu'elle continuerait de fournir des liquidités aux banques qui en auraient besoin, au lendemain de l'annonce par la Banque d'Angleterre de la mise en place d'un fonds destiné à consolider le système bancaire britannique.

L'avancée était toutefois limitée après qu'une étude ait montré que le moral des consommateurs américains avait plongé en juin à son plus bas niveau des six mois écoulés, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de l'économie.

D'autres signalaient que l'indice de l'activité manufacturière de la région de New York avait nettement plongé dans le même temps, et que la production manufacturée avait régressé en mai pour la seconde fois en trois mois.

Les Etats-Unis restent le plus gros consommateur d'or noir au monde, et leurs performances manufacturières servent à prédire l'augmentation de leurs besoins.

Les prix ont subi une forte pression baissière en début de semaine, les amenant à leur niveau le plus bas depuis octobre, les investisseurs limitant leur vulnérabilité envers les valeurs risquées face à l'angoisse grandissante découlant de la fièvre des coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie, mais aussi par l'approche des élections grecques de dimanche.

Les coûts des emprunts décennaux espagnols avaient pour leur part bondi jeudi vers leur plus haut niveau depuis l'introduction de la devise européenne, après que l'agence Moody's en ait rabattu la notation de trois crans pour l'amener juste au-dessus de celle des actifs indésirables, invoquant le fardeau de la dette et l'affaiblissement de l'économie du pays.

Les taux sont toutefois redescendus le lendemain à 6.87%, mais demeuraient toutefois dangereusement proches du seuil critique des 7% ayant entraîné les programmes de sauvetage de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal.

Cette poussée était survenue malgré les efforts visant à isoler Madrid des effets de la crise de la dette souveraine en lui fournissant 100 milliards d'euros d'aides au renflouement des banques nationales.

L'Espagne est donc devenue en fin de semaine le quatrième pays d'Europe à appeler à l'aide, certains craignant même que l'Italie suive tôt ou tard le même chemin.

L'angoisse d'une telle éventualité s'est aggravée jeudi, après que Rome ait émis le total des 4.5 milliards d'euros visés en bons du trésor, mais les coûts de ses obligations triennales se sont envolés vers leur plus haut niveau depuis décembre.

Les projecteurs étaient aussi braqués vers le nouveau scrutin législatif grec de dimanche, pour lequel les partis favorable et ceux opposés au programme de rigueur se trouvent au coude-à-coude dans les sondages.

Certains redoutent que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de la voracité envers l'or noir.

Tous les membres de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole se sont mis d'accord jeudi pour maintenir les quotas à 30 millions de barils quotidiens.

Il était toutefois à noter à côté de ce consensus qu'il était suuggéré dans le communiqué l'annonçant que les représentants des pays membres de l'OPEP étaient prêts à se réunir à nouveau dans un délai limité en cas de baisse jusqu'à un niveau incitant à une diminution de la production.

L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.

Ils ont cependant subi ces dernières semaines une dégringolade de 24% depuis leur pic annuel établli en mars, prenant en compte les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.

L'escalade de la crise de la dette de la zone euro et la peur d'un ralentissement plus important que prévu de l'activité économique chinoise ont également participé à cette tendance.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont glissé à 97.53 USD du baril dans le même temps.

Ils ont ainsi plongé de 4.26% soit 13.2 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Leur cours, établis à Londres, ont dévalé de près de 25% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars, touchant le fond le 4 juin à 95.65, leur valeur la plus faible des 17 derniers mois.

L'humeur de la semaine prochaine sera plus que probablement suspendue au verdict des urnes grecques d'aujourd'hui, tandis que le sommet du groupe des 20 pays les plus développés de lundi à Mexico pourrait entraîner de nouvelles avancées dans la lutte contre la crise de la zone euro.

Les résultats de la réunion de la Réserve Fédérale de mercredi seront également déterminants, en quête d'indices sur les probabilités de nouveaux apports de capitaux.

La récente série de résultats américains décevants a fait envisager la possibilité que la banque centrale des Etats-Unis procède à une troisième série d'assouplissements afin de soutenir une relance économique chancelante.

Les pourparlers de l'Iran avec les grandes puissances à propos de son programme nucléaire devant se dérouler lundi à Moscou seront également au centre des attentions.

Les deux parties sont restées dans l'impasse à ce sujet ces derniers mois.

Les Etats-Unis et leurs alliés s'inquiètent que celui-ci vise à développer l'arme nucléaire, alors que l'accusé assure n'avoir que des fins civiles, et ont renforcé leurs sanctions envers Téhéran ces derniers mois, avec notamment un embargo européen sur le pétrole iranien devant prendre effet le premier juillet.


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