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Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 2 au 6 avril 2012

Publié le 01/04/2012 14:03
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Investing.com - Les options sur le brut ont repris quelques fortes vendredi, rebondissant de leur ornière des six dernières semaines, le goût pour le risque ayant été encouragé avec le renforcement par les ministres des finances de la zone euro du rempart anti-dette de la région, tandis que la polémique entre les pays occidentaux et l'Iran demeurait sur toutes les lèvres.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 102.97 USD le baril à la clôture des échanges de fin de semaine, plongeant de tout de même 3.53% au cours de celle-ci.

Ils ont tout de même bondi de 4.2% sur les trois derniers mois, prolongeant leur envolée de 25% enregistrée au dernier trimestre 2011.

Ils avaient touché le fond jeudi à 102.12 USD, leur cours le plus bas depuis le 16 février, alors que les rumeurs selon lesquelles l'Occident envisagerait de puiser dans les réserves stratégiques d'urgence allaient bon train et que les perspectives économiques mondiales floues les tiraient également vers le bas.

La publication par le quotidien Financial Times d'un édito du ministère du pétrole de l'Arabie Saoudite selon lequel le royaume pourrait augmenter sa production pour lutteer contre la flambée a également contribué à ce repli.

Mais celui-ci n'a guère duré, après que les responsables financiers européens aient décidé le lendemain de pousser la capacité en prêts de sauvetage de leur pare-feu jusqu'à 800 milliards d'euros, afin de combattre la menace d'une contagion par le problème du surendettement d'économies importantes comme l'italienne et l'espagnole.

Elle devrait se composer de 500 milliards provenant du Mécanisme de Stabilisation Européen, qui sera mis en place en juillet, de 200 milliards déjà engagés dans des en faveur de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, et de 100 milliards provenant de prêts bilatéraux et de fonds de l'Union Européenne.

Madrid a pour sa part présenté 27 milliards d'euros de coupes budgétaires pour constituer son budget le plus austère en trente ans, apaisant quelque peu la peur que le pays ne devienne le prochain à nécessiter une bouée de sauvetage.

La nouvelle a aiguisé l'appétit pour le risque, au détriment de la sécurité relative du billet vert, l'euro s'élevant vers un pic des quatre dernières semaines face à celui-ci, subissant aussi un creux des cinq mois écoulés contre la livre sterling.

L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a plongé de 1.82% de son côté pour se situer à 79.11 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le 2 mars.

Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.

Les prix avait déjà reçu le soutien de la loi concernant les sanctions appliquées au secteur énergétique iranien en raison des problèmes de prolifération nucléaire adoptée la veille au soir par le congrès américain, un pas de plus dans l'escalade des mesures de rétorsion visant à empêcher la nation perse de poursuivre ses programmes de développement atomique et balistique.

Ali Akbar Salehi, ministre des affaire étrangères de l'Iran, avait fait savoir mercredi que de nouveaux pourparlers entre son pays et six autres puissances mondiales devraient avoir lieu le 13 avril, ces dernières étant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Russie et la Chine, et leur lieu de rencontre devant être déterminé dans les prochains jours.

La controverse entre l'Occident et l'Iran domine le marché pétrolier depuis déjà plusieurs mois.

Il est craint que l'envenimement des relations avec la république islamique ne déclenche un arrêt de ses exportations, des perturbations du trafic dans le Détroit d'Ormuz, voire un conflit militaire, et ne fasse s'envoler les prix du brut.

Le pays en effet environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi second de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole après le royaume saoudien.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont perdu 1.6% pour plonger à 122.92 USD du baril dans le même temps, soit 19.95 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Ils ont toutefois engrangé 14.4% sur les trois derniers mois, stimulés par l'angoisse d'une interruption des flux provenant d'Iran, du Sud Soudan et de la Mer du Nord.

Les observateurs garderont dans la semaine à venir les yeux sur les résultats manufacturiers américains de lundi, ainsi que sur le rapport de vendredi sur l'emploi non-agricole.

En zone euro, les opérateurs guetteront la réunion d'orientation politique de la Banque Centrale Européenne, ainsi que le volume des ventes aux particuliers et le chômage, sous l'épée de Damoclès d'une possible récession à double tranchant.

Les acteurs du marché pétrolier garderont quand à eux les yeux sur la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales, gardant aussi en ligne de mire la possibilité d'une mise à disposition des stocks stratégiques.


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