Investing.com - Les options sur le brut étaient encore sur la sellette vendredi, se situant à leur niveau le plus bas depuis le début de l'année, la peur grandissante d'une sortie grecque hors de la zone euro poussant les investisseurs à limiter leur vulnérabilité envers les valeurs dépendantes de la croissance.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 91.8 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, après avoir auparavant touché le fond à 91.25 USD, leur cours le plus bas depuis le 3 novembre 2011.
Elle les aura vu plonger de 3.87%, constituant leur troisième semaine de recul consécutive, pour un total de près de 13%, constituant la dégringolade la plus importante pour une telle durée depuis la semaine achevée le 14 août 2011, où elles avaient fondu de 14.5%.
Les élections du 6 mai les avaient vus entamer une descente rapide, les résultats grecs remettant en question le déroulement du plan de sauvetage international, et alimentant l'angoisse d'une sortie de la zone euro.
Le pays, perclus de dettes, doit organiser de nouvelles élections pour le 17 juin, et celles-ci devraient déterminer son futur au sein de la région.
Les inquiétudes concernant la santé du système bancaire espagnol et l'hypothèse de nouveaux sauvetages de banques par l'état ont quand à elles propulsé les coûts des emprunts émis par Madrid au-dessus de 6%, tandis que l'agence de notation Moody's rabaissait sa notation de 16 établissements financiers nationaux.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Cette vague de frilosité a poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, notamment les actions et les matières premières industrielles, et à s'en tenir à la sécurité relative du billet vert.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a grimpé de 0.87% de son côté pour s'élever à 81.23.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les craintes concernant l'état de santé de l'économie américaine étaient revenue au premier plan après qu'il ait été montré jeudi que l'activité dans le domaine secondaire de la région de Philadelphie avait diminué en mai pour la première fois en huit mois.
Une autre étude signalait pour sa part que le nombre nouveaux inscrits au chômage des Etats-Unis de la semaine précédente était resté stable à 370 000, alors qu'une recul à 365 000 était attendu.
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves d'or noir américaines au cours de la semaine dernière a quand à elle forcé les acteurs du marché à reporter leur attention sur l'état de l'offre et de la demande.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient engrangé 2.1 millions de barils pour en totaliser 381.6 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis août 1990, mettant en relief l'angoisse d'une diminution de la voracité américaine.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% des besoins planétaires.
Le compte-rendu de la réunion du conseil directeur de la Réserve Fédérale avait souligné mercredi que plusieurs de ses membres demeuraient favorables à de nouvelles stimulations de l'économie américaine au cas où la croissance de celle-ci viendrait à chanceler ou subir de trop grands risques.
Une poursuite de la tendance négative est attendue, les opérateurs techniques situant le prochain seuil de soutien à 89.93 USD.
Les gestionnaires du secteur ont diminué leurs positions longues nettes jusqu'à leur plus bas niveau depuis septembre 2010, limitant leurs paris sur une remontée des cours.
Les prix sur le Nymex ont fondu de près de 14% en mai, et de 17.5% depuis leur sommet journalier du premier mars à 110.53 USD, en raison de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci, et des inquiétudes portant sur la santé de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont glissé à 107.14 USD du baril dans le même temps, après avoir dérapé jusque dans une ornière à 106.41 USD en début de journée, la plus profonde depuis le 21 décembre, s'effondrant de 3.84% sur la semaine.
Elles se sont donc retrouvées à 15.34 USD de mieux que leurs homologues américaines.
L'écart avait pourtant diminué jusqu'à 13.62 USD, sa plus faible valeur en deux semaines, après qu'Enbridge et Enterprise Products Partners aient inversé le courant de l'oléoduc Seaway, faisant ainsi circuler le brut depuis Cushing, en Oklahoma, vers la côte du Golfe du Mexique, afin de résoudre le problème d'engorgement que subit le pays.
Les réserves dans ce second lieu, où est livré le pétrole du Nymex, sont actuellement au plus haut des deux dernières décennies.
La banque française Société Générale a par ailleurs déclaré dans un article publié vendredi que les prix Brent pourraient ploinger jusqu'à 100, voire 99 USD, comme en août et en septembre, après avoir franchi des seuils de soutien cruciaux entre 109.2 et 108.5 USD.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 16% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.
Les observateurs guetteront la semaine prochaine l'état du secteur secondaire européen, s'attendant à ce qu'il demeure affaibli, ce qui pourrait augmenter les probabilités de nouveaux programmes de stimulation de la part de la Banque Centrale Européenne.
Le gouvernement des Etats-Unis fournira quand à lui le volume des commandes de biens durables, ainsi que les chiffres des ventes de logements neufs et d'occasion.
Les investisseurs pétrolier surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet à l'or noir.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 91.8 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, après avoir auparavant touché le fond à 91.25 USD, leur cours le plus bas depuis le 3 novembre 2011.
Elle les aura vu plonger de 3.87%, constituant leur troisième semaine de recul consécutive, pour un total de près de 13%, constituant la dégringolade la plus importante pour une telle durée depuis la semaine achevée le 14 août 2011, où elles avaient fondu de 14.5%.
Les élections du 6 mai les avaient vus entamer une descente rapide, les résultats grecs remettant en question le déroulement du plan de sauvetage international, et alimentant l'angoisse d'une sortie de la zone euro.
Le pays, perclus de dettes, doit organiser de nouvelles élections pour le 17 juin, et celles-ci devraient déterminer son futur au sein de la région.
Les inquiétudes concernant la santé du système bancaire espagnol et l'hypothèse de nouveaux sauvetages de banques par l'état ont quand à elles propulsé les coûts des emprunts émis par Madrid au-dessus de 6%, tandis que l'agence de notation Moody's rabaissait sa notation de 16 établissements financiers nationaux.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Cette vague de frilosité a poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, notamment les actions et les matières premières industrielles, et à s'en tenir à la sécurité relative du billet vert.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a grimpé de 0.87% de son côté pour s'élever à 81.23.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les craintes concernant l'état de santé de l'économie américaine étaient revenue au premier plan après qu'il ait été montré jeudi que l'activité dans le domaine secondaire de la région de Philadelphie avait diminué en mai pour la première fois en huit mois.
Une autre étude signalait pour sa part que le nombre nouveaux inscrits au chômage des Etats-Unis de la semaine précédente était resté stable à 370 000, alors qu'une recul à 365 000 était attendu.
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves d'or noir américaines au cours de la semaine dernière a quand à elle forcé les acteurs du marché à reporter leur attention sur l'état de l'offre et de la demande.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient engrangé 2.1 millions de barils pour en totaliser 381.6 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis août 1990, mettant en relief l'angoisse d'une diminution de la voracité américaine.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% des besoins planétaires.
Le compte-rendu de la réunion du conseil directeur de la Réserve Fédérale avait souligné mercredi que plusieurs de ses membres demeuraient favorables à de nouvelles stimulations de l'économie américaine au cas où la croissance de celle-ci viendrait à chanceler ou subir de trop grands risques.
Une poursuite de la tendance négative est attendue, les opérateurs techniques situant le prochain seuil de soutien à 89.93 USD.
Les gestionnaires du secteur ont diminué leurs positions longues nettes jusqu'à leur plus bas niveau depuis septembre 2010, limitant leurs paris sur une remontée des cours.
Les prix sur le Nymex ont fondu de près de 14% en mai, et de 17.5% depuis leur sommet journalier du premier mars à 110.53 USD, en raison de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci, et des inquiétudes portant sur la santé de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont glissé à 107.14 USD du baril dans le même temps, après avoir dérapé jusque dans une ornière à 106.41 USD en début de journée, la plus profonde depuis le 21 décembre, s'effondrant de 3.84% sur la semaine.
Elles se sont donc retrouvées à 15.34 USD de mieux que leurs homologues américaines.
L'écart avait pourtant diminué jusqu'à 13.62 USD, sa plus faible valeur en deux semaines, après qu'Enbridge et Enterprise Products Partners aient inversé le courant de l'oléoduc Seaway, faisant ainsi circuler le brut depuis Cushing, en Oklahoma, vers la côte du Golfe du Mexique, afin de résoudre le problème d'engorgement que subit le pays.
Les réserves dans ce second lieu, où est livré le pétrole du Nymex, sont actuellement au plus haut des deux dernières décennies.
La banque française Société Générale a par ailleurs déclaré dans un article publié vendredi que les prix Brent pourraient ploinger jusqu'à 100, voire 99 USD, comme en août et en septembre, après avoir franchi des seuils de soutien cruciaux entre 109.2 et 108.5 USD.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 16% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.
Les observateurs guetteront la semaine prochaine l'état du secteur secondaire européen, s'attendant à ce qu'il demeure affaibli, ce qui pourrait augmenter les probabilités de nouveaux programmes de stimulation de la part de la Banque Centrale Européenne.
Le gouvernement des Etats-Unis fournira quand à lui le volume des commandes de biens durables, ainsi que les chiffres des ventes de logements neufs et d'occasion.
Les investisseurs pétrolier surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet à l'or noir.