Investing.com - Les options sur le brut ont repris des couleurs vendredi, leur plongeon de la veille jusqu'à un creux des huit derniers mois ayant créé des opportunités d'achat pour qui n'était pas enclin à parier sur une poursuite de la tendance, tandis qu'une tempête tropicale menaçait le Golfe du Mexique.
Ce sursaut n'a toutefois pas suffi à leur éviter de terminer la semaine en forte baisse, sur fond de craintes grandissantes à propos des perspectives de croissance, entraînant des doutes sur les besoins pétroliers mondiaux.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 80.11 USD le baril à la clôture des échanges hebdomadaires, après avoir touché ce jour-là le fond à 77.56 USD, leur cours le plus bas depuis le 5 octobre.
La semaine aura été le théâtre d'un écroulement de 6.55%, le plus important depuis la semaine achevée le premier juin.
La journée de jeudi les avait vus déraper de 3.65%, leur revers le plus important depuis la mi-décembre, la Réserve Fédérale ayant annoncé maintien de ses rachats de bons du trésor portant le nom d'"Opération Twist" jusqu'à la fin de cette année suite à sa réunion achevée mercredi.
Elle a également revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2012 et confirmé que ses taux demeureraient à leurs plus faibles niveaux historiques au moins jusqu'à la fin 2014.
Cette décision a déçu ceux qui attendaient des mesures plus agressives afin de renflouer la croissance de la première économie mondiale, suite à une récente série de résultats médiocres.
Il avait aussi été révélé que l'activité manufacturière des Etats-Unis avait été décevante, de même que celle de la Chine, tandis que le ralentissement des entreprises de la zone euro parachevait ce sombre tableau.
Ces résultats servent généralement aux spécialistes pour prévoir les évolutions des besoins en carburant, et une aggravation des pertes de vitesse chinoise et américaine mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par la crise de la dette souveraine de la zone euro.
L'agence Moody's a d'autre part poussé les opérateurs à bouder les valeurs risquées, en dégradant après la fermeture ses notations de banques internationales majeures.
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves d'or noir américaines au cours de la semaine dernière a quand à elle forcé les acteurs du marché à reporter leur attention sur l'état de l'offre et de la demande.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient engrangé 2.9 millions de barils pour en totaliser 387.3 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis juillet 1990, ramenant au premier plan l'idée d'une diminution de la voracité américaine.
Mais un regain de forme s'est fait sentir vendredi, en raison de l'angoisse qu'une tempête pouvant toucher le Golfe du Mexique ne mette à mal la production régionale, le centre national d'étude des ouragans des Etats-Unis ayant déclaré qu'un système dépressionnaire s'y trouvant avait 70% de chances de dégénérer en cyclone dans les deux jours suivants.
Les négociants en produits énergétiques surveillent l'activité météorologique dans le Golfe du Mexique avec attention au cas où elle en perturberait la production, qui représente près de 20% de celle du pays.
Le sourire est est également revenu grâce à la Banque Centrale Européenne, celle-ci ayant assoupli ses règles concernant les garanties sur les prêts des banques centrales.
Angela Merkel, la chancelière allemande, et ses homologues français, italien et espagnol se sont pour leur part mis d'accord pour mettre en place un fonds d'aide à la croissance mobilisant 130 milliards d'euros à destination des membres de la zone euro en difficulté lors du somet de l'Union Européenne débutant la semaine prochaine.
L'Espagne devait formuler une demande officielle d'aide pour ses banques en fin de semaine après que l'audit publié jeudi ait montré que 62 milliards d'euros seraient nécessaires afin de renflouer celles-ci.
Le taux de ses obligations décennales étant retomé à 6.38% à la clôture des échanges, après avoir culminé lundi à 7.28%, son niveau le plus élevé depuis l'adoption de la monnaie commune.
Certains redoutent que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de la voracité envers l'or noir.
Les achats techniques ont également contribué à redresser la barre, avec un rebond sur un plancher de soutien proche des 77.37 USD.
L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Un représentant de l'Union Européenne a par ailleurs confirmé le même jour que les sanctions touchant les importations de pétrole depuis l'Iran prndraient bien effet sans retard au premier juillet, comme convenu par les gouvernements des états membres.
Les prix ont cependant subi ces derniers mois une dégringolade de 28% depuis leur pic annuel établli en mars, prenant en compte les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.
L'escalade du problème du surendettement de l'Europe et le spectre d'un ralentissement de la locomotive chinoise ont également renforcé cette tendance.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août se sont retrouvées à 91.39 USD dans le même temps.
Elles avaient sombré jusqu'à 88.49 USD en début de journée, leur valeur la plus faible depuis le 20 décembre 2010.
La semaine les aura ainsi vues laisser échapper 6.8%, pour s'établir à 11.28 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, établis à Londres, se sont effondrés de près de 29% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars.
Les observateurs garderont cette semaine les yeux tournés vers le sommet de l'UE pour lequel des progrès sur l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales sont de plus en plus attendus.
Les Etats-Unis dévoileront de leur côté les chiffres de leur inflation, de leur production manufacturée et de leurs ventes de logements neufs.
Ce sursaut n'a toutefois pas suffi à leur éviter de terminer la semaine en forte baisse, sur fond de craintes grandissantes à propos des perspectives de croissance, entraînant des doutes sur les besoins pétroliers mondiaux.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 80.11 USD le baril à la clôture des échanges hebdomadaires, après avoir touché ce jour-là le fond à 77.56 USD, leur cours le plus bas depuis le 5 octobre.
La semaine aura été le théâtre d'un écroulement de 6.55%, le plus important depuis la semaine achevée le premier juin.
La journée de jeudi les avait vus déraper de 3.65%, leur revers le plus important depuis la mi-décembre, la Réserve Fédérale ayant annoncé maintien de ses rachats de bons du trésor portant le nom d'"Opération Twist" jusqu'à la fin de cette année suite à sa réunion achevée mercredi.
Elle a également revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2012 et confirmé que ses taux demeureraient à leurs plus faibles niveaux historiques au moins jusqu'à la fin 2014.
Cette décision a déçu ceux qui attendaient des mesures plus agressives afin de renflouer la croissance de la première économie mondiale, suite à une récente série de résultats médiocres.
Il avait aussi été révélé que l'activité manufacturière des Etats-Unis avait été décevante, de même que celle de la Chine, tandis que le ralentissement des entreprises de la zone euro parachevait ce sombre tableau.
Ces résultats servent généralement aux spécialistes pour prévoir les évolutions des besoins en carburant, et une aggravation des pertes de vitesse chinoise et américaine mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par la crise de la dette souveraine de la zone euro.
L'agence Moody's a d'autre part poussé les opérateurs à bouder les valeurs risquées, en dégradant après la fermeture ses notations de banques internationales majeures.
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves d'or noir américaines au cours de la semaine dernière a quand à elle forcé les acteurs du marché à reporter leur attention sur l'état de l'offre et de la demande.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient engrangé 2.9 millions de barils pour en totaliser 387.3 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis juillet 1990, ramenant au premier plan l'idée d'une diminution de la voracité américaine.
Mais un regain de forme s'est fait sentir vendredi, en raison de l'angoisse qu'une tempête pouvant toucher le Golfe du Mexique ne mette à mal la production régionale, le centre national d'étude des ouragans des Etats-Unis ayant déclaré qu'un système dépressionnaire s'y trouvant avait 70% de chances de dégénérer en cyclone dans les deux jours suivants.
Les négociants en produits énergétiques surveillent l'activité météorologique dans le Golfe du Mexique avec attention au cas où elle en perturberait la production, qui représente près de 20% de celle du pays.
Le sourire est est également revenu grâce à la Banque Centrale Européenne, celle-ci ayant assoupli ses règles concernant les garanties sur les prêts des banques centrales.
Angela Merkel, la chancelière allemande, et ses homologues français, italien et espagnol se sont pour leur part mis d'accord pour mettre en place un fonds d'aide à la croissance mobilisant 130 milliards d'euros à destination des membres de la zone euro en difficulté lors du somet de l'Union Européenne débutant la semaine prochaine.
L'Espagne devait formuler une demande officielle d'aide pour ses banques en fin de semaine après que l'audit publié jeudi ait montré que 62 milliards d'euros seraient nécessaires afin de renflouer celles-ci.
Le taux de ses obligations décennales étant retomé à 6.38% à la clôture des échanges, après avoir culminé lundi à 7.28%, son niveau le plus élevé depuis l'adoption de la monnaie commune.
Certains redoutent que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de la voracité envers l'or noir.
Les achats techniques ont également contribué à redresser la barre, avec un rebond sur un plancher de soutien proche des 77.37 USD.
L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Un représentant de l'Union Européenne a par ailleurs confirmé le même jour que les sanctions touchant les importations de pétrole depuis l'Iran prndraient bien effet sans retard au premier juillet, comme convenu par les gouvernements des états membres.
Les prix ont cependant subi ces derniers mois une dégringolade de 28% depuis leur pic annuel établli en mars, prenant en compte les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.
L'escalade du problème du surendettement de l'Europe et le spectre d'un ralentissement de la locomotive chinoise ont également renforcé cette tendance.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août se sont retrouvées à 91.39 USD dans le même temps.
Elles avaient sombré jusqu'à 88.49 USD en début de journée, leur valeur la plus faible depuis le 20 décembre 2010.
La semaine les aura ainsi vues laisser échapper 6.8%, pour s'établir à 11.28 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, établis à Londres, se sont effondrés de près de 29% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars.
Les observateurs garderont cette semaine les yeux tournés vers le sommet de l'UE pour lequel des progrès sur l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales sont de plus en plus attendus.
Les Etats-Unis dévoileront de leur côté les chiffres de leur inflation, de leur production manufacturée et de leurs ventes de logements neufs.