La pression baissière ne se relâchait guère ce midi pour le cours du pétrole, le Brent enchaînant les plus bas en plus de deux mois. A cette heure en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre reculait de 1,2% à 44,4 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,6% à 42,7 dollars.
Que se passe-t-il pour le Brent ? Si ce dernier était tombé, le 20 janvier dernier, jusqu'à 27,1 dollars le baril, il était ensuite remonté, le 9 juin, jusqu'à un sommet annuel proche de 53 dollars par rapport auquel il a maintenant re-perdu 16%.
Les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG) ne peuvent que constater l'absence de nouvelles négatives pour les prix lors de la séance de la veille, 'ce qui signifie que la glissade des cours est pilotée par le sentiment des opérateurs'.
Du point de vue fondamental, l'évolution des stocks pétroliers américains publiée tout à l'heure par l'Energy Information Agency (EIA) sera suivie de près. Plus que les réserves commerciales de brut, que le consensus voit encore baisser de 2,2 millions de barils, il conviendra de ne pas perdre de vue les stocks d'essence. Ces derniers sont pour l'heure attendus en très légère hausse.
Mais hier, l'API, qui publie avec 24 heures d'avance une mesure du même agrégat que l'EIA, a fait état d'une contraction de plus de 400.000 barils des stocks d'essence.
Or comme le rappelle Commerzbank, récemment, 'l'excès d'offre d'essence a compté au nombre des facteurs qui, par ricochet, ont pesé sur le cours du pétrole'. A suivre.
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