Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne tentait de mettre fin à trois séances successives de baisse qui l'ont fait passer de 1,2150 jusqu'à 1,1940 dollar hier en séance. Pour l'heure, l'euro gagne 0,32% à 1,1995 dollar, progressant dans des proportions similaires contre le sterling et le franc suisse. Calme plat face au yen, alors que deux jours fériés sont observés en cette fin de semaine au Japon.
Que retenir du communiqué sur lequel le FOMC (le comité de politique monétaire) de la Fed s'est terminé hier soir ? Comme anticipé, le statu quo a été maintenu. Se montrant confiante quant à la croissance, la Fed écrit notamment qu'elle s'attend à ce que l'inflation 's'établisse près de l'objectif symétrique de 2 % que s'est fixé le comité à moyen terme'.
L'adjectif 'symétrique' est une nouveauté qui laisse Aurel BGC perplexe. 'Peut-être que la Fed pourrait accepter une inflation temporairement supérieure à 2% si celle-ci devait accélérer davantage. Et donc la Fed a peut-être envoyé un signal 'dovish' car si l'inflation devait apparaître plus volatile, nous pourrions donc supposer que le cycle de relèvement des taux ne serait pas ajusté de manière plus agressive pour autant', supputent les spécialistes.
Chez la banque canadienne FBN, on se veut plus pragmatique : 'La Fed semble avoir de plus en plus confiance dans sa capacité d'atteindre son objectif d'inflation à moyen terme. En abandonnant la référence au 'moyen terme' dans son évaluation des risques, le FOMC semble aussi plus optimiste au sujet des perspectives économiques', écrivent les spécialistes, qui attendent comme la grande majorité du consensus à un nouveau 'tour de vis' sur les taux en juin.
Les analystes de Saxo Banque reviennent pour leur part sur les dernières statistiques de la zone euro. 'C'est à moyen terme que la dynamique européenne inquiète : l'indicateur credit impulse, qui constitue l'un des marqueurs de croissance, est actuellement légèrement en territoire négatif et les conditions monétaires (...) connaissent une nette dégradation', signalent-ils.
'En l'espace de quelques mois, on est passé d'une zone euro qui va surperformer à une zone euro au ralenti qui pourrait forcer la BCE à réfléchir à de nouvelles mesures d'assouplissement', indiquent les spécialistes.
En attendant, on a appris ce matin que dans l'Eurozone, l'indice des prix à la consommation était évalué à 1,2% sur un an en avril, contre 1,3% attendus comme le mois précédent. Et ce alors que la BCE a pour mandat de viser un taux proche, mais inférieur à 2%
EG
Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Que retenir du communiqué sur lequel le FOMC (le comité de politique monétaire) de la Fed s'est terminé hier soir ? Comme anticipé, le statu quo a été maintenu. Se montrant confiante quant à la croissance, la Fed écrit notamment qu'elle s'attend à ce que l'inflation 's'établisse près de l'objectif symétrique de 2 % que s'est fixé le comité à moyen terme'.
L'adjectif 'symétrique' est une nouveauté qui laisse Aurel BGC perplexe. 'Peut-être que la Fed pourrait accepter une inflation temporairement supérieure à 2% si celle-ci devait accélérer davantage. Et donc la Fed a peut-être envoyé un signal 'dovish' car si l'inflation devait apparaître plus volatile, nous pourrions donc supposer que le cycle de relèvement des taux ne serait pas ajusté de manière plus agressive pour autant', supputent les spécialistes.
Chez la banque canadienne FBN, on se veut plus pragmatique : 'La Fed semble avoir de plus en plus confiance dans sa capacité d'atteindre son objectif d'inflation à moyen terme. En abandonnant la référence au 'moyen terme' dans son évaluation des risques, le FOMC semble aussi plus optimiste au sujet des perspectives économiques', écrivent les spécialistes, qui attendent comme la grande majorité du consensus à un nouveau 'tour de vis' sur les taux en juin.
Les analystes de Saxo Banque reviennent pour leur part sur les dernières statistiques de la zone euro. 'C'est à moyen terme que la dynamique européenne inquiète : l'indicateur credit impulse, qui constitue l'un des marqueurs de croissance, est actuellement légèrement en territoire négatif et les conditions monétaires (...) connaissent une nette dégradation', signalent-ils.
'En l'espace de quelques mois, on est passé d'une zone euro qui va surperformer à une zone euro au ralenti qui pourrait forcer la BCE à réfléchir à de nouvelles mesures d'assouplissement', indiquent les spécialistes.
En attendant, on a appris ce matin que dans l'Eurozone, l'indice des prix à la consommation était évalué à 1,2% sur un an en avril, contre 1,3% attendus comme le mois précédent. Et ce alors que la BCE a pour mandat de viser un taux proche, mais inférieur à 2%
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