Investing.com - Les options sur l'or étaient légèrement sur la défensive ce jeudi, la plupart des investisseurs restant sur la réserve en attendant le lancement cet après-midi des deux jours de réunion de l'Union Européenne.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 573.65 USD de l'once en début de séance européenne, cédant 0.3%.
Ils avaient précédement oscillé dans une fourchette étroite entre 1 579.75 USD, leur meilleur cours du jour, et 1 572.95 USD, leur pire.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à court terme à 1 546.35 USD, leur plancher du premier juin, et de rencontrer de la résistance à 1 605.25, leur plafond du 21.
La prudence restait de mise dans l'expectative des discussions de l'UE d'aujourd'hui et demain, avec la crainte qu'aucun pas crucial ne soit franchi concernant l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales.
Les probabilités d'apparition de solutions à la crise de la dette semblaient s'évanouir à l'approche de la réunion des chefs des états membres de l'UE, alors qu'Angela Merkel, la chancelière allemande, avait martelé hier son opposition à l'émission d'Eurobons du trésor mutualisés.
Le taux des obligations décennales espagnoles s'élevait quand à lui à 6.97%, se maintenant à peine au-dessous du niveau fatidique des 7%, dont le dépassement avait forcé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à recourir à des bouées de sauvetage.
L'Italie avait pour sa part vu hier les coûts de ses emprunts à six mois s'élever vers leur plus haut niveau depuis décembre, en raison de la détérioration de leur popularité auprès des investisseurs.
Les rendements italiens à dix ans ont ainsi passés de 6.2% hier à 6.23%, alors que Rome comptait émettre sous les feux de l'actualité pour 5.5 milliards d'euros en bons du trésor à 5 et 10 ans.
Il est en effet redouté qu'un ou les deux de ces pays ne nécessite un plan de secours similaire à celui de la Grèce d'ici l'automne.
Morgan Stanley, une des banques d'affaires les plus influentes de Wall Street, a quand à elle revu ses prédictions pour l'or sur l'année 2012 à la baisse de 8% pour les amener à 1 667 USD, faisant du même coup plonger celles pour 2013 de 16% vers 1 816 USD.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Les futures sur l'argent pour septembre ont par ailleurs glissé de 0.2% pour descendre à 26.94 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont stagné à 3.357 USD la livre dans le même temps.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 573.65 USD de l'once en début de séance européenne, cédant 0.3%.
Ils avaient précédement oscillé dans une fourchette étroite entre 1 579.75 USD, leur meilleur cours du jour, et 1 572.95 USD, leur pire.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à court terme à 1 546.35 USD, leur plancher du premier juin, et de rencontrer de la résistance à 1 605.25, leur plafond du 21.
La prudence restait de mise dans l'expectative des discussions de l'UE d'aujourd'hui et demain, avec la crainte qu'aucun pas crucial ne soit franchi concernant l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales.
Les probabilités d'apparition de solutions à la crise de la dette semblaient s'évanouir à l'approche de la réunion des chefs des états membres de l'UE, alors qu'Angela Merkel, la chancelière allemande, avait martelé hier son opposition à l'émission d'Eurobons du trésor mutualisés.
Le taux des obligations décennales espagnoles s'élevait quand à lui à 6.97%, se maintenant à peine au-dessous du niveau fatidique des 7%, dont le dépassement avait forcé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à recourir à des bouées de sauvetage.
L'Italie avait pour sa part vu hier les coûts de ses emprunts à six mois s'élever vers leur plus haut niveau depuis décembre, en raison de la détérioration de leur popularité auprès des investisseurs.
Les rendements italiens à dix ans ont ainsi passés de 6.2% hier à 6.23%, alors que Rome comptait émettre sous les feux de l'actualité pour 5.5 milliards d'euros en bons du trésor à 5 et 10 ans.
Il est en effet redouté qu'un ou les deux de ces pays ne nécessite un plan de secours similaire à celui de la Grèce d'ici l'automne.
Morgan Stanley, une des banques d'affaires les plus influentes de Wall Street, a quand à elle revu ses prédictions pour l'or sur l'année 2012 à la baisse de 8% pour les amener à 1 667 USD, faisant du même coup plonger celles pour 2013 de 16% vers 1 816 USD.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Les futures sur l'argent pour septembre ont par ailleurs glissé de 0.2% pour descendre à 26.94 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont stagné à 3.357 USD la livre dans le même temps.