Pavel Durov, le PDG de l'application de messagerie Telegram, restera en garde à vue à Paris pendant 48 heures supplémentaires, a annoncé le parquet de Paris mardi.
La prolongation de la garde à vue de Pavel Durov fait suite à une première arrestation qui a eu lieu samedi, dans le cadre d'une enquête en cours sur la cybercriminalité.
L'enquête porte sur plusieurs infractions présumées impliquant l'application Telegram, notamment des transactions illicites présumées, de la pédopornographie, de la fraude et le non-respect par l'entreprise des demandes de partage d'informations avec les autorités.
La décision de prolonger la garde à vue de M. Durov a été prise lundi soir.
L'enquête sur ces questions se poursuit alors que les forces de l'ordre examinent de plus près les activités associées à l'application. Telegram, connue pour sa position ferme sur la protection de la vie privée des utilisateurs, a fait l'objet d'un examen minutieux par le passé en raison de sa technologie de cryptage qui, selon ses détracteurs, peut servir de plateforme à des activités illégales.
Le bureau du procureur de Paris n'a pas fourni d'autres détails sur les allégations spécifiques à l'encontre de M. Durov ou sur d'éventuelles accusations en cours. La prolongation de la garde à vue indique que les autorités prennent les allégations au sérieux et qu'elles sont susceptibles de recueillir davantage de preuves avant de procéder à d'éventuelles actions en justice.
M. Durov, qui a fondé Telegram en 2013, est un ardent défenseur du droit à la vie privée et s'est souvent trouvé en conflit avec les autorités gouvernementales au sujet de l'accès aux données des utilisateurs. L'enquête en cours pourrait poser des questions importantes sur l'équilibre entre la vie privée et la sécurité à l'ère numérique.
Au fur et à mesure de l'évolution de la situation, le bureau du procureur de Paris devrait fournir des informations supplémentaires sur l'état d'avancement de l'enquête et sur toute accusation formelle qui pourrait être portée contre M. Durov ou Telegram.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.