par Guy Faulconbridge et Kate Holton
LONDRES (Reuters) - Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, se trouvait mercredi dans un état stable après une deuxième nuit dans une unité de soins intensifs d'un hôpital londonien, où il a eu besoin d'un apport en oxygène à la suite de complications liées à sa contamination au coronavirus.
"Le Premier ministre reste cliniquement stable et répond au traitement. Il continue d'être soigné dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital St-Thomas. Il a bon moral", a déclaré son porte-parole à la presse.
Testé positif au COVID-19 il y a près de deux semaines, Boris Johnson a été admis dimanche soir à l'hôpital, en raison d'une fièvre élevée et de toux persistantes. Il a demandé au secrétaire au Foreign Office, Dominic Raab de le représenter partout "où cela est nécessaire".
"Il (Boris Johnson) est à l'aise, il est stable, il a bon moral", a déclaré pour sa part Edward Argar, ministre adjoint de la Santé. "Bien qu'il ait eu besoin d'oxygène, il n'a pas été placé sous respirateur", a-t-il ajouté.
Le Royaume-Uni est entré, selon les scientifiques, dans la phase la plus meurtrière de la pandémie. Selon le dernier bilan disponible, le nombre de décès en milieu hospitalier dans le royaume a augmenté de 786 en 24 heures, à 6.159, sa plus forte hausse quotidienne.
Au sein du gouvernement, les ministres s'interrogent toutefois sur l'impact économique du confinement et de l'arrêt de l'activité.
Si Dominic Raab assure la gestion des affaires courantes, les décisions majeures sont toujours du ressort de Boris Johnson, qui peut seul par exemple décider d'une levée du confinement.
(Version française Claude Chendjou, édité par Marc Angrand)