PARIS (Reuters) - "Les médecins ont de quoi vacciner", a déclaré mardi le Premier ministre français, Jean Castex, en réponse à la colère exprimée par des syndicats de la profession après la suspension de livraisons du vaccin d'AstraZeneca (LON:AZN) contre le COVID-19 aux généralistes, au profit des pharmaciens.
Dimanche soir, la Direction générale de la santé (DGS) a indiqué que les commandes du vaccin ne seraient ouvertes cette semaine qu'aux officines de pharmacie, obligeant les médecins à annuler des rendez-vous de vaccination.
"(Les médecins) ont beaucoup de doses, on a délégué un million 200.000 doses la semaine dernière. Le week-end dernier, il y en avait encore 400.000 de non utilisées. A la fin de la semaine, ils en recevront 744.000. Si je les ajoute aux 400.000, ça fait 1,1 million de doses. Les médecins ont de quoi vacciner", a déclaré Jean Castex lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
"Les pharmaciens doivent maintenant entrer en lice. On va leur donner cette semaine 67.000 doses dans les départements sous tension, à comparer aux millions de doses. Donc ne cherchons pas les querelles. Tout le monde va avoir sa place pour vacciner, tout le monde vaccinera", a ajouté le chef du gouvernement.
(Jean-Stéphane Brosse, édité par Jean Terzian)