Investing.com - Les crypto-monnaies ont atteint leur plus bas niveau depuis novembre 2017, le Bitcoin et les autres crypto-monnaies s'affichant en baisse ce jeudi.
Le BTC/USD reste en effet sous pression, avec un creux journalier à 6212$, en baisse d'environ 4% sur 24 heures.
Les autres crypto-monnaies étaient globalement en repli, la capitalisation totale du marché ayant reculé à 224 milliards de dollars, contre 231 milliards de dollars mercredi.
L’Ethereum, la deuxième crypto-monnaies par capitalisation, a reculé de 4,08% à 354,43 dollars sur l’échange. Le Ripple, la troisième monnaie virtuelle en importance, a diminué de 5,63% à 0,33291 $, tandis que le Litecoin était de 60,48 $, en baisse de 9,24%.
Rappelons que le prix des crypto-monnaies a chuté mercredi après que la Securities and Exchange Commission des États-Unis ait reporté sa décision sur un fonds négocié en bourse. La SEC décidera d'ici la fin du mois de septembre si VanEck Associates et Solid Partners peuvent inscrire leur ETF adossé au Bitcoin, a indiqué l'agence. La SEC a déjà rejeté une proposition similaire de l'ETF en juillet et neuf autres propositions sont en cours d'examen.
Les crypto-monnaies ont été plebiscitées plus tôt dans le mois en raison de l’anticipation qu’un ETF sur le Bitcoin pourrait être approuvé cette année. Certains analystes préviennent toutefois que cela pourrait ne pas intervenir avant 2019.
Dans d'autres nouvelles, la société de blockchain Tezos Foundation est toujours poursuivie en justice dans le cadre d'une poursuite civile qui prétend que la société a violé les lois américaines sur les valeurs mobilières. Une requête en rejet de l'affaire a été bloquée par un juge de la Cour fédérale mercredi.
Tezos est la première entreprise de blockchain à avoir été poursuivie en justice. Son ICO lui a permis de lever 232 millions de dollars en juillet 2017. Les défendeurs soutiennent que l'ICO ne relève pas de la SEC car elle était administrée par la société basée en Suisse. Cependant, le juge a statué que la participation de la société basée aux États-Unis, Dynamic Ledger Solutions, avait rendu les deux sociétés interconnectées et n’était pas un motif de licenciement.