Le groupe italien Fincantieri, seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre le chantier naval de Saint-Nazaire (STX France), devrait signer cette semaine un accord pour construire en Chine des bateaux de croisière destinés au marché local, a indiqué mardi l'agence Bloomberg.
Interrogé par l'AFP, le groupe basé à Trieste s'est refusé à tout commentaire.
Fincantieri et son partenaire local, China State Shipbuilding Corp., pourraient signer un accord contraignant avec Carnival Corp (LON:CCL). et CIC Capital pour construire en Chine des bateaux de croisière destinés au marché chinois, affirme Bloomberg, qui se base sur deux sources proches s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Cet accord pourrait être annoncé à l'occasion de la visite cette semaine en Chine du président italien Sergio Mattarella.
Le groupe italien et China State Shipbuilding avaient signé le 23 septembre un accord non contraignant avec Carnival et CIC Capital pour la construction de deux premiers bateaux de croisière, avec une option pour deux navires supplémentaires.
A la Bourse de Milan, vers 11H00 GMT, le titre Fincantieri gagnait 1,11% à 0,59 euro. Depuis le début de l'année, il a pris 25% et en un an 85%.
Fincantieri a annoncé lundi la signature d'un accord de coopération avec son homologue italien Ferretti pour développer "des synergies commerciales et industrielles", dans le domaine de la sécurité, de la défense et des yachts de loisirs.
Fincantieri est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre STX France, la filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, qui accumule pour sa part des difficultés financières.