Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Siemens, dont le bénéfice net entre octobre et décembre est ressorti à environ 1,1 milliard d'euros, soit un recul de 25% en glissement annuel et alors que les analystes tablaient en moyenne sur 1,2 milliard. Sanction immédiate à la Bourse de Francfort puisque le titre du conglomérat industriel allemand cède près de 1,8% alors que le Dax est à l'équilibre.
Pénalisé par l'arrêt de certaines activités et par une base de comparaison défavorable - le groupe avait tiré parti d'un effet fiscal positif au premier trimestre 2013/2014 -, Siemens a aussi vu son carnet de commandes se replier de 11% sur un an à 18 milliards d'euros.
La publicitation de ce jour comporte toutefois quelques bonnes nouvelles, à savoir une marge de l'activité de 10,2% dans la fourchette prévisionnelle de 10 à 11% annoncée par le groupe pour l'ensemble de l'exercice en cours et un chiffre d'affaires de 17,4 milliards d'euros certes en baisse de 3%, mais meilleur qu'attendu.
Il reste que les activités gazières et électriques continuent de sérieusement pâtir de surcapacités mondiales et de pressions sur les prix des turbines, leurs bénéfices ayant fondu de 39% pour ces raisons. Le directeur desdites activités - que Siemens escompte transformer en une entité indépendante - Roland Fischer va d'ailleurs rendre son tablier fin janvier et sera remplacé à titre intérimaire par Lisa Davis, en attendant la désignation d'un successeur.
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Pénalisé par l'arrêt de certaines activités et par une base de comparaison défavorable - le groupe avait tiré parti d'un effet fiscal positif au premier trimestre 2013/2014 -, Siemens a aussi vu son carnet de commandes se replier de 11% sur un an à 18 milliards d'euros.
La publicitation de ce jour comporte toutefois quelques bonnes nouvelles, à savoir une marge de l'activité de 10,2% dans la fourchette prévisionnelle de 10 à 11% annoncée par le groupe pour l'ensemble de l'exercice en cours et un chiffre d'affaires de 17,4 milliards d'euros certes en baisse de 3%, mais meilleur qu'attendu.
Il reste que les activités gazières et électriques continuent de sérieusement pâtir de surcapacités mondiales et de pressions sur les prix des turbines, leurs bénéfices ayant fondu de 39% pour ces raisons. Le directeur desdites activités - que Siemens escompte transformer en une entité indépendante - Roland Fischer va d'ailleurs rendre son tablier fin janvier et sera remplacé à titre intérimaire par Lisa Davis, en attendant la désignation d'un successeur.
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