Investing.com - L'Italie a vu s'élever les frais subis par ses bons du trésor à cinq et dix ans lors des enchères de ce mercredi, sur fond de peur que l'augmentation des coûts des emprunts de la zone euro n'aggrave le problème du surendettement régional.
Rome a ainsi écoulé à la mi-journée pour 3.39 milliards d'euros en obligations quinquennales à échéance en juin 2017 à 5.66% de moyenne, leur taux le plus élevé depuis décembre, au lieu des 4.86% du mois dernier.
La demande était faible, les enchères ne dépassant l'offre que 1.325 fois, les 3.5 milliards d'euros visés n'ayant pas été atteints.
2.34 milliards d'euros supplémentaires à dix ans ont aussi été adjugés, pour être remboursés en septembre 2022, avec 6.03% de dividendes, les plus importants depuis janvier, alors qu'ils s'étaient établis à 5.66% en avril.
Le rapport entre enchères et couvertures était médiocre, avec 1.395, contre 1.48 la dernière fois, l'objectif des 2.75 milliards d'euros n'ayant pas pu être levé.
Les émissions de dettes sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres surendettés de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Le taux des obligations décennales italiennes s'est par la suite stabilisé à 6%, contre 5.77% hier.
La monnaie unique demeurait sur la défensive face au dollar U.S. avec un couple EUR/USD cédant 0.5% pour chuter à 1.244, son plus bas niveau des 22 mois écoulés.
Les bourses européennes restaient quand à elles nettement à la baisse, l'EURO STOXX 50 chutant de 1.45%, le CAC 40 français de 1.6%, le DAX 30 allemand de 1.25%, le FTSE 100 britannique de 1.6% et le FTSE MIB italien de 1.45%.
Rome a ainsi écoulé à la mi-journée pour 3.39 milliards d'euros en obligations quinquennales à échéance en juin 2017 à 5.66% de moyenne, leur taux le plus élevé depuis décembre, au lieu des 4.86% du mois dernier.
La demande était faible, les enchères ne dépassant l'offre que 1.325 fois, les 3.5 milliards d'euros visés n'ayant pas été atteints.
2.34 milliards d'euros supplémentaires à dix ans ont aussi été adjugés, pour être remboursés en septembre 2022, avec 6.03% de dividendes, les plus importants depuis janvier, alors qu'ils s'étaient établis à 5.66% en avril.
Le rapport entre enchères et couvertures était médiocre, avec 1.395, contre 1.48 la dernière fois, l'objectif des 2.75 milliards d'euros n'ayant pas pu être levé.
Les émissions de dettes sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres surendettés de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Le taux des obligations décennales italiennes s'est par la suite stabilisé à 6%, contre 5.77% hier.
La monnaie unique demeurait sur la défensive face au dollar U.S. avec un couple EUR/USD cédant 0.5% pour chuter à 1.244, son plus bas niveau des 22 mois écoulés.
Les bourses européennes restaient quand à elles nettement à la baisse, l'EURO STOXX 50 chutant de 1.45%, le CAC 40 français de 1.6%, le DAX 30 allemand de 1.25%, le FTSE 100 britannique de 1.6% et le FTSE MIB italien de 1.45%.