Investing.com - Le dollar U.S. a conclu avec une forte poussée par rapport à la plupart de ses concurrents, après que la Réserve Fédérale ait rappelé mercredi qu'elle pourrait commencer à diminuer l'ampleur de ses apports de capitaux avant la fin de l'année.
Il s'est alors envolé contre le yen, l'USD/JPY culminant à 97,88, réalisant une poussée de 3,82% hebdomadaires, la plus forte depuis décembre 2009.
L'euro a aussi laissé l'avantage sur l'étalon américain, l'EUR/USD plongeant jusqu'à 1,3119, laissant échapper 1,7% sur la semaine, constituant sa pire éconvenue depuis début février.
Le billet vert a repris des couleurs après que Ben Bernanke, président de son émettrice, ait affirmé dans la foulée que cette dernière envisageait de réduire la voilure de ses injections de liquidités avant que l'année soit achevée, et qu'elle pourrait même les interrompre d'ici la mi-2014 au cas où l'économie connaîtrait la relance qu'elle espère.
Elle a précisé s'attendre à une croissance nationale se situant entre 2,3 et 2,6% en 2013, et à un taux de chômage rabaissé entre 6,5 et 6,8% avant que l'année 2014 soit achevée, et à une inflation devrait se raprocher des 2% visés.
La monnaie unique s'était retrouvée sur la défensive après que le parti démocrate grec se soit retiré de la coalition gouvernementale, en protestation contre les suppressions de postes prévues dans le secteur public, réduisant la majorité gouvernementale au minimum.
L'unité monétaire du Canada tirait aussi la langue, sombrant au plus bas en vingt mois par rapport à son cousin des Etats-Unis après qu'une étude officielle ait montré que l'inflation des prix à la consommation de mai avait été inférieure aux attentes là où il a cours, et que les ventes au détail du mois précédent avaient elles aussi déçu.
L'USD/CAD a du coup caracolé à 1,0487 vendredi, son niveau le plus élevé depuis la fin novembre 2011, avant de revenir à plus de modestie avec 1,0451, gagnant tout de même 2,67% depuis l'ouverture de la séance de lundi.
Leur homologue australien se rapprochait quand à lui d'une ornière de 33 mois en raison de la conjugaison de l'angoisse d'une fermeture des robinets de la banque centrale américaine et d'un essoufflement de l'essor chinois.
Le couple AUD/USD a ainsi sombré à 0,9161 jeudi, son gouffre le plus profond depuis septembre 2010, avant de limiter les dégâts le lendemain à 0,9217, dérapant de tout de même 3,58% hebdomadaires.
La devise de Nouvelle-Zélande a suivi le même chemin, se retrouvant au plus bas depuis un an à la clôture, le NZD/USD s'effondrant de 3,76% en cours de semaine.
Le volume des commandes de biens durables, celui des inscriptions au chômage et le baromètre de la confiance des particuliers des Etats-Unis seront au centre des débats de la semaine prochaine, en quête de signes confirmant la poursuite de leur reprise, tandis que l'Union Européenne procèdera à un sommet très attendue en raison des inquiétudes persistantes concernant son avenir économique.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 24 juin
L'institut Ifo pour la recherche économique Ifo rendra son rapport sur l'ambiance dans les affaires de l'Allemagne, donnant le pouls de son économie.
Mardi 25 juin
Le Royaume-Uni verra les spécialistes de la finance fournir leurs informations portant sur les accords de prêts hypothécaires, préfigurant la demande sur le marché du logement, alors que les membres du conseil directeur de la Banque d'Angleterre témoigneront de l'état de l'inflation et de leurs projections économiques devantt le comité de trésorerie parlementaire.
Sur le front de la zone euro, l'Italie vendra des bons du trésor sur dix ans au plus offrant.
Les Etats-Unis achèveront de leur côté la journée avec le volume de leurs commandes de biens durables, préfigurant leur production imminente, ainsi qu'avec deux rapports très attendus sur la confiance des ménages et les ventes de logements neufs.
Mercredi 26 juin
L'Allemagne verra le groupe de recherches économiques Gfk publier une étude sur l'humeur des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
La Banque d'Angleterre diffusera pour sa part son rapport sur la stabilité financière, alors que les spécialistes de la grande distribution britannique feront connaître le volume de leurs ventes auprès des particuliers.
Les Etats-Unis concluront quand à eux avec les chiffres révisés de leur croissance du premier trimestre, ainsi qu'avec l'inventaire des réserves pétrolières effectué par leurs autorités.
Jeudi 27 juin
La Nouvelle-Zélande fournira le solde de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées, ainsi que l'état de la confiance dans les affaires.
Les dirigeants de la zone euro entameront pour leur part un sommet économique de deux jours, tandis que l'Allemagne révèlera les évolutions du nombre de ses demandeurs d'emploi, donnant le pouls de son économie.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec l'état de son compte courant et les chiffres révisés de sa croissance au premier trimestre.
Les Etats-Unis rendront enfin leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que des informations concernant les revenus et les dépenses individuels, après quoi leurs spécialistes de l'immobilier annonceront le volume des ventes de logements en cours.
Vendredi 28 juin
Le Japon fournira une vague de résultats économiques, concernant notamment les dépenses des ménages, l'inflation, les ventes au détail et une estimation préalable de la production industrielle.
Les autorités australiennes feront de même avec le volume des prêts privés.
Les dirigeants de la zone euro achèveront pour leur part un sommet économique de deux jours à Bruxelles.
L'Allemagne diffusera la première estimation de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la France ne sera pas en reste avec le volume des dépenses de ses consommateurs.
La Suisse publiera son baromètre de l'économie élaboré par l'agence de recherches KOF, reflétant sa santé.
Le Canada fournira ensuite dans l'après-midi son rapport annuel sur le produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une étude sur l'activité manufacturière de la région de Chicago et l'indice révisé du moral des ménages établi par l'université du Michigan.
Il s'est alors envolé contre le yen, l'USD/JPY culminant à 97,88, réalisant une poussée de 3,82% hebdomadaires, la plus forte depuis décembre 2009.
L'euro a aussi laissé l'avantage sur l'étalon américain, l'EUR/USD plongeant jusqu'à 1,3119, laissant échapper 1,7% sur la semaine, constituant sa pire éconvenue depuis début février.
Le billet vert a repris des couleurs après que Ben Bernanke, président de son émettrice, ait affirmé dans la foulée que cette dernière envisageait de réduire la voilure de ses injections de liquidités avant que l'année soit achevée, et qu'elle pourrait même les interrompre d'ici la mi-2014 au cas où l'économie connaîtrait la relance qu'elle espère.
Elle a précisé s'attendre à une croissance nationale se situant entre 2,3 et 2,6% en 2013, et à un taux de chômage rabaissé entre 6,5 et 6,8% avant que l'année 2014 soit achevée, et à une inflation devrait se raprocher des 2% visés.
La monnaie unique s'était retrouvée sur la défensive après que le parti démocrate grec se soit retiré de la coalition gouvernementale, en protestation contre les suppressions de postes prévues dans le secteur public, réduisant la majorité gouvernementale au minimum.
L'unité monétaire du Canada tirait aussi la langue, sombrant au plus bas en vingt mois par rapport à son cousin des Etats-Unis après qu'une étude officielle ait montré que l'inflation des prix à la consommation de mai avait été inférieure aux attentes là où il a cours, et que les ventes au détail du mois précédent avaient elles aussi déçu.
L'USD/CAD a du coup caracolé à 1,0487 vendredi, son niveau le plus élevé depuis la fin novembre 2011, avant de revenir à plus de modestie avec 1,0451, gagnant tout de même 2,67% depuis l'ouverture de la séance de lundi.
Leur homologue australien se rapprochait quand à lui d'une ornière de 33 mois en raison de la conjugaison de l'angoisse d'une fermeture des robinets de la banque centrale américaine et d'un essoufflement de l'essor chinois.
Le couple AUD/USD a ainsi sombré à 0,9161 jeudi, son gouffre le plus profond depuis septembre 2010, avant de limiter les dégâts le lendemain à 0,9217, dérapant de tout de même 3,58% hebdomadaires.
La devise de Nouvelle-Zélande a suivi le même chemin, se retrouvant au plus bas depuis un an à la clôture, le NZD/USD s'effondrant de 3,76% en cours de semaine.
Le volume des commandes de biens durables, celui des inscriptions au chômage et le baromètre de la confiance des particuliers des Etats-Unis seront au centre des débats de la semaine prochaine, en quête de signes confirmant la poursuite de leur reprise, tandis que l'Union Européenne procèdera à un sommet très attendue en raison des inquiétudes persistantes concernant son avenir économique.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 24 juin
L'institut Ifo pour la recherche économique Ifo rendra son rapport sur l'ambiance dans les affaires de l'Allemagne, donnant le pouls de son économie.
Mardi 25 juin
Le Royaume-Uni verra les spécialistes de la finance fournir leurs informations portant sur les accords de prêts hypothécaires, préfigurant la demande sur le marché du logement, alors que les membres du conseil directeur de la Banque d'Angleterre témoigneront de l'état de l'inflation et de leurs projections économiques devantt le comité de trésorerie parlementaire.
Sur le front de la zone euro, l'Italie vendra des bons du trésor sur dix ans au plus offrant.
Les Etats-Unis achèveront de leur côté la journée avec le volume de leurs commandes de biens durables, préfigurant leur production imminente, ainsi qu'avec deux rapports très attendus sur la confiance des ménages et les ventes de logements neufs.
Mercredi 26 juin
L'Allemagne verra le groupe de recherches économiques Gfk publier une étude sur l'humeur des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
La Banque d'Angleterre diffusera pour sa part son rapport sur la stabilité financière, alors que les spécialistes de la grande distribution britannique feront connaître le volume de leurs ventes auprès des particuliers.
Les Etats-Unis concluront quand à eux avec les chiffres révisés de leur croissance du premier trimestre, ainsi qu'avec l'inventaire des réserves pétrolières effectué par leurs autorités.
Jeudi 27 juin
La Nouvelle-Zélande fournira le solde de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées, ainsi que l'état de la confiance dans les affaires.
Les dirigeants de la zone euro entameront pour leur part un sommet économique de deux jours, tandis que l'Allemagne révèlera les évolutions du nombre de ses demandeurs d'emploi, donnant le pouls de son économie.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec l'état de son compte courant et les chiffres révisés de sa croissance au premier trimestre.
Les Etats-Unis rendront enfin leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que des informations concernant les revenus et les dépenses individuels, après quoi leurs spécialistes de l'immobilier annonceront le volume des ventes de logements en cours.
Vendredi 28 juin
Le Japon fournira une vague de résultats économiques, concernant notamment les dépenses des ménages, l'inflation, les ventes au détail et une estimation préalable de la production industrielle.
Les autorités australiennes feront de même avec le volume des prêts privés.
Les dirigeants de la zone euro achèveront pour leur part un sommet économique de deux jours à Bruxelles.
L'Allemagne diffusera la première estimation de son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la France ne sera pas en reste avec le volume des dépenses de ses consommateurs.
La Suisse publiera son baromètre de l'économie élaboré par l'agence de recherches KOF, reflétant sa santé.
Le Canada fournira ensuite dans l'après-midi son rapport annuel sur le produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une étude sur l'activité manufacturière de la région de Chicago et l'indice révisé du moral des ménages établi par l'université du Michigan.