Après une année 2015 'assez modeste', Goldman Sachs se dit optimiste sur le marché français des fusions-acquisitions (M&A) pour 2016.
'Au vu des capacités et du potentiel industriels dont disposent les entreprises françaises, le retard affiché par l'Hexagone n'est pas tenable dans la durée', a estimé jeudi Pierre Hudry, co-directeur des activités de banque d'affaires de Goldman Sachs pour la France, la Belgique et le Luxembourg, lors d'une rencontre avec la presse.
Alors que le marché des M&A a connu un plus haut historique dans le monde en 2015 - essentiellement grâce à une activité record aux Etats-Unis - la France n'a enregistré que 164 milliards de dollars de volumes de M&A l'an dernier, soit une baisse de presque 30% par rapport à 2014.
Les grosses opérations, c'est-à-dire celles supérieures à un montant d'un milliard de dollars, se sont notamment limitées à 26, contre 38 l'année précédente.
'Il y aura un effet de rattrapage en 2016, car les conditions restent malgré tout favorables à des opérations de croissance externe ambitieuses et les bons projets industriels reviennent toujours sur la table à un moment ou un autre', a assuré Pierre Hudry lors de la table ronde.
Christian de Haaij, qui dirige avec lui les activités de banque d'affaires en France et en Belgique, a ajouté que tous les secteurs - des TMT au parapétrolier - devraient contribuer au dynamisme du marché, à la seule exception du secteur financier dont l'activité en termes de M&A n'a cessé de se tasser depuis la crise de 2008.
En ce qui concerne le marché des actions (introductions en Bourse, augmentations de capital, cessions de participations), Goldman Sachs s'est déclaré 'très satisfait' de son exercice 2015, qu'il qualifie d'excellent cru.
'En France, nous avons participé à cinq des six plus grandes introductions en Bourse de 2015', a rappelé Christian de Haaij, saluant la capacité de ses équipes à accompagner les émetteurs dans des conditions de marché 'volatiles'.
Pour mémoire, Goldman sachs a notamment conduit les IPO d'Amundi et Showroomprivé l'an dernier en qualité de coordinateurs global.
Et si Goldman déplore la faiblesse du nombre d'opérations de type 'equity' depuis le début 2016 en raison de la forte volatilité des marchés boursiers, son équipe française souligne que le marché des obligations convertibles se porte bien, comme l'illustrent les récentes émissions de Technip (PA:TECF) et Safran (PA:SAF).
Pierre Hudry et Christian de Haaij ont prévenu par ailleurs que, suite à l'affaire Casino-Muddy Waters, le thème de l'activisme financier devrait rester une source de préoccupations pour les chefs d'entreprises français en 2016.
'Il faut rester extrêmement vigilant, car la faiblesse actuelle des marchés boursiers crée des points d'entrée attractifs pour les fonds activistes', a fait valoir Pierre Hudry.
'Les montants de capitaux à déployer par ces fonds sont considérables et ils cherchent activement de nouveaux terrains de chasse en dehors des Etats-Unis', a-t-il ajouté.
Enfin, Goldman Sachs a tenu à relativiser les conséquences des turbulences traversées actuellement par les marchés asiatiques.
'L'impact macroéconomique devrait rester assez limité. Nous estimons qu'une contraction d'un point de base du PIB chinois n'ampute les PIB américain et européen qu'à hauteur de 25 points de base, un effet largement compensé par la récente chute des matières premières', a rassuré le banquier.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Au vu des capacités et du potentiel industriels dont disposent les entreprises françaises, le retard affiché par l'Hexagone n'est pas tenable dans la durée', a estimé jeudi Pierre Hudry, co-directeur des activités de banque d'affaires de Goldman Sachs pour la France, la Belgique et le Luxembourg, lors d'une rencontre avec la presse.
Alors que le marché des M&A a connu un plus haut historique dans le monde en 2015 - essentiellement grâce à une activité record aux Etats-Unis - la France n'a enregistré que 164 milliards de dollars de volumes de M&A l'an dernier, soit une baisse de presque 30% par rapport à 2014.
Les grosses opérations, c'est-à-dire celles supérieures à un montant d'un milliard de dollars, se sont notamment limitées à 26, contre 38 l'année précédente.
'Il y aura un effet de rattrapage en 2016, car les conditions restent malgré tout favorables à des opérations de croissance externe ambitieuses et les bons projets industriels reviennent toujours sur la table à un moment ou un autre', a assuré Pierre Hudry lors de la table ronde.
Christian de Haaij, qui dirige avec lui les activités de banque d'affaires en France et en Belgique, a ajouté que tous les secteurs - des TMT au parapétrolier - devraient contribuer au dynamisme du marché, à la seule exception du secteur financier dont l'activité en termes de M&A n'a cessé de se tasser depuis la crise de 2008.
En ce qui concerne le marché des actions (introductions en Bourse, augmentations de capital, cessions de participations), Goldman Sachs s'est déclaré 'très satisfait' de son exercice 2015, qu'il qualifie d'excellent cru.
'En France, nous avons participé à cinq des six plus grandes introductions en Bourse de 2015', a rappelé Christian de Haaij, saluant la capacité de ses équipes à accompagner les émetteurs dans des conditions de marché 'volatiles'.
Pour mémoire, Goldman sachs a notamment conduit les IPO d'Amundi et Showroomprivé l'an dernier en qualité de coordinateurs global.
Et si Goldman déplore la faiblesse du nombre d'opérations de type 'equity' depuis le début 2016 en raison de la forte volatilité des marchés boursiers, son équipe française souligne que le marché des obligations convertibles se porte bien, comme l'illustrent les récentes émissions de Technip (PA:TECF) et Safran (PA:SAF).
Pierre Hudry et Christian de Haaij ont prévenu par ailleurs que, suite à l'affaire Casino-Muddy Waters, le thème de l'activisme financier devrait rester une source de préoccupations pour les chefs d'entreprises français en 2016.
'Il faut rester extrêmement vigilant, car la faiblesse actuelle des marchés boursiers crée des points d'entrée attractifs pour les fonds activistes', a fait valoir Pierre Hudry.
'Les montants de capitaux à déployer par ces fonds sont considérables et ils cherchent activement de nouveaux terrains de chasse en dehors des Etats-Unis', a-t-il ajouté.
Enfin, Goldman Sachs a tenu à relativiser les conséquences des turbulences traversées actuellement par les marchés asiatiques.
'L'impact macroéconomique devrait rester assez limité. Nous estimons qu'une contraction d'un point de base du PIB chinois n'ampute les PIB américain et européen qu'à hauteur de 25 points de base, un effet largement compensé par la récente chute des matières premières', a rassuré le banquier.
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