La croissance du PIB allemand a été tirée par la demande intérieure au premier trimestre 2014, à la lecture des données détaillées de l'Office fédéral de statistiques qui confirme son estimation préliminaire de +0,8% par rapport au dernier trimestre 2013
Ce taux, calculé en données ajustées de prix et de variations saisonnières et calendaires, marque donc une accélération par rapport à celui de 0,4% observé entre les troisième et quatrième trimestres 2013.
L'Office fédéral de statistiques, qui voit dans cette accélération l'effet de conditions climatiques extrêmement douces en début d'année, met en avant la contribution des facteurs de demande intérieure, en particulier l'investissement.
En effet, la formation brute de capital fixe a grimpé de 3,3% pour les équipements et machines et de 3,6% pour la construction, tandis que la consommation des ménages a augmenté de 0,7% et celle des administrations, de 0,4%.
La balance commerciale a impacté négativement la croissance du PIB, en raison d'une hausse des importations (+2,2%) plus forte que celle des exportations (+0,2%). Cet effet a toutefois été en grande partie compensé par une augmentation des stocks.
En comparaison avec la période correspondante un an auparavant, la croissance allemande a accéléré à +2,3% au premier trimestre (hors effets calendaires), à comparer à +1,4% au quatrième trimestre 2013.
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