Annoncée en fin de semaine dernière, la baisse des taux de dépôts constitue la dernière disposition accommodante mise en oeuvre par la Banque centrale européenne. Dans sa conférence de presse de ce matin dédiée à ses projections pour 2016, Amundi a fait part de son scepticisme quant à cette mesure.
Une mesure dont il faut en outre souligner qu'elle n'a pas eu d'impact positif sur les marchés actions. Au contraire, ces derniers ont lourdement décroché après la conférence de presse de Mario Draghi qui a suivi cette annonce, les intervenants attendant et espérant sans doute une intensification du 'quantitative easing' ('QE') qui n'est qu'envisagée à ce stade.
Il n'en demeure pas moins que la BCE demeure 'en mode d'assouplissement monétaire', ce 'sans doute encore pour longtemps', anticipe Amundi, qui a par ailleurs observé que les réserves excédentaires ont fortement progressé depuis la mise en place du QE fin janvier. Celui-ci est intervenu tardivement, notamment en comparaison de la réactivité de la Fed, concède le gérant, mais il s'agit tout de même d'un succès de son point de vue.
L'assouplissement quantitatif a en effet bel et bien engendré un fléchissement de l'euro qui profite aux entreprises et accroît les profits. De même a-t-il permis une stabilisation des taux courts et longs à très bas niveau, ainsi qu'une stabilisation des spreads de crédit et des spreads souverains à des niveaux faibles.
L'arsenal accommodant déployé par la BCE pourrait encore être renforcé au cours des mois à venir. En attendant, le 'QE' a également permis de renouer avec un assouplissement des conditions de crédit et a contribué à l'amélioration des indicateurs de confiance des ménages et des entreprises.
De bonnes nouvelles pour une zone euro qui avait un besoin impérieux de voir sa fragile reprise économique encouragée au plus haut niveau. Ce soutien de la banque centrale ne devrait pas disparaître de sitôt. Quand bien même il ne peut tout résoudre seul...
(G.D.)
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Une mesure dont il faut en outre souligner qu'elle n'a pas eu d'impact positif sur les marchés actions. Au contraire, ces derniers ont lourdement décroché après la conférence de presse de Mario Draghi qui a suivi cette annonce, les intervenants attendant et espérant sans doute une intensification du 'quantitative easing' ('QE') qui n'est qu'envisagée à ce stade.
Il n'en demeure pas moins que la BCE demeure 'en mode d'assouplissement monétaire', ce 'sans doute encore pour longtemps', anticipe Amundi, qui a par ailleurs observé que les réserves excédentaires ont fortement progressé depuis la mise en place du QE fin janvier. Celui-ci est intervenu tardivement, notamment en comparaison de la réactivité de la Fed, concède le gérant, mais il s'agit tout de même d'un succès de son point de vue.
L'assouplissement quantitatif a en effet bel et bien engendré un fléchissement de l'euro qui profite aux entreprises et accroît les profits. De même a-t-il permis une stabilisation des taux courts et longs à très bas niveau, ainsi qu'une stabilisation des spreads de crédit et des spreads souverains à des niveaux faibles.
L'arsenal accommodant déployé par la BCE pourrait encore être renforcé au cours des mois à venir. En attendant, le 'QE' a également permis de renouer avec un assouplissement des conditions de crédit et a contribué à l'amélioration des indicateurs de confiance des ménages et des entreprises.
De bonnes nouvelles pour une zone euro qui avait un besoin impérieux de voir sa fragile reprise économique encouragée au plus haut niveau. Ce soutien de la banque centrale ne devrait pas disparaître de sitôt. Quand bien même il ne peut tout résoudre seul...
(G.D.)
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