Soutenus par les propos de Mario Draghi, les marchés actions européennes s'apprêtent à finir la séance en vive hausse.
Peu avant 17h, le Footsie 100 prend 0,4%. L'AEX à Amsterdam, l'Ibex 35 à Madrid et le SMI à Zürich engrangent pour leur part 1,8%, tandis qu'à Milan le Footsie MIB (Milan) avance de 1,4%. Le CAC 40 et le Dax font encore mieux, gagnant respectivement 2,2 et 2,3%.
Comme attendu par les économistes, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux directeurs inchangés ce jeudi.
Lors de la réunion qui s'est tenue ce jour à Malte, le conseil des gouverneurs de l'institution a donc décidé entre autres que le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement resterait à 0,05%.
Le président de la BCE Mario Draghi n'a cependant pas maintenu un ton 'accommodant', passant à une approche ultra-accommodante et confirmant que tous les outils de stimulation monétaire ont été évoqués par les membres de la BCE, y compris un abaissement du taux de prise en pension 'qui ne baissera plus' (il l'avait martelé lors des précédents sommets, cet outil étant jugé peu efficace).
Les déclarations de Christian Noyer en début de semaine concernant un 'QE' dont le 'calibrage' lui apparaissait adéquat et pas susceptible d'être revu dans l'immédiat sont de facto totalement contredites.
A la suite de cette réunion, les intervenants ont une nouvelle fois fait fi de la dégradation de l'environnement macroéconomique pour se réjouir de davantage d'injections monétaires et de taux toujours plus bas, autant d'instruments qui ont vocation à soutenir les marchés actions européens.
Le marché a également bien accueilli les indicateurs du jour, satisfaisants à l'exception notable du recul surprise de l'indice des indicateurs avancés ce mois-ci, en raison notamment des turbulences sur les marchés boursiers. Censé préfigurer l'évolution de la conjoncture pour les mois qui viennent, cet indice s'est replié de 0,2% à 123,3 points alors que les économistes escomptaient une certaine stabilité. Directeur de la recherche au Conference Board, Ataman Ozyildirim estime toutefois que ce repli ne remet pas en cause la dynamique d'expansion de l'économie américaine.
Le Département américain du Travail a quant à lui dénombré 259.
000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 17 octobre, contre 256.000 au précédent pointage (chiffre révisé de 255.000) et environ 265.000 anticipés par le consensus.
Sur le front de l'immobilier, les ventes de logements anciens sont par ailleurs reparties de l'avant en septembre, progressant de 4,7% pour s'établir à 5,55 millions d'unités, après 5,30 millions en août (chiffre révisé de 5,31 millions) et contre une prévision moyenne de 5,39 millions.
S'agissant des valeurs européennes, Roche (VX:ROG) grimpe maintenant de 2,5% à Zürich à la faveur d'une révision à la hausse de ses prévisions annuelles. Le géant pharmaceutique helvète a vu son chiffre d'affaires 9 mois consolidé croître de 6% à taux de change constants et de 2% en francs suisses. Il anticipe désormais une progression de ses revenus se situant dans la partie moyenne de la plage à un chiffre, à taux de change constants. Le bénéfice par titre rapporté aux activités de base devrait, lui, progresser plus rapidement que les ventes, à taux de change constants.
A Francfort, Daimler (DE:DAIGn) s'inscrit désormais en hausse de 2,3% après l'annonce d'une hausse de 31% du bénéfice d'exploitation au troisième trimestre.
Enfin, à Paris, Orange bondit de 7,5% après de solides comptes trimestriels et surtout des ambitions accrues sur l'exercice. L'opérateur historique vise en effet la partie haute de la fourchette d'objectifs qu'il s'était fixé initialement pour son exercice 2015. A contrario, Publicis décroche de 7,7% en raison d'une révision à la baisse de ses prévisions de croissance organique annuelle après un troisième trimestre morose.
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Peu avant 17h, le Footsie 100 prend 0,4%. L'AEX à Amsterdam, l'Ibex 35 à Madrid et le SMI à Zürich engrangent pour leur part 1,8%, tandis qu'à Milan le Footsie MIB (Milan) avance de 1,4%. Le CAC 40 et le Dax font encore mieux, gagnant respectivement 2,2 et 2,3%.
Comme attendu par les économistes, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux directeurs inchangés ce jeudi.
Lors de la réunion qui s'est tenue ce jour à Malte, le conseil des gouverneurs de l'institution a donc décidé entre autres que le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement resterait à 0,05%.
Le président de la BCE Mario Draghi n'a cependant pas maintenu un ton 'accommodant', passant à une approche ultra-accommodante et confirmant que tous les outils de stimulation monétaire ont été évoqués par les membres de la BCE, y compris un abaissement du taux de prise en pension 'qui ne baissera plus' (il l'avait martelé lors des précédents sommets, cet outil étant jugé peu efficace).
Les déclarations de Christian Noyer en début de semaine concernant un 'QE' dont le 'calibrage' lui apparaissait adéquat et pas susceptible d'être revu dans l'immédiat sont de facto totalement contredites.
A la suite de cette réunion, les intervenants ont une nouvelle fois fait fi de la dégradation de l'environnement macroéconomique pour se réjouir de davantage d'injections monétaires et de taux toujours plus bas, autant d'instruments qui ont vocation à soutenir les marchés actions européens.
Le marché a également bien accueilli les indicateurs du jour, satisfaisants à l'exception notable du recul surprise de l'indice des indicateurs avancés ce mois-ci, en raison notamment des turbulences sur les marchés boursiers. Censé préfigurer l'évolution de la conjoncture pour les mois qui viennent, cet indice s'est replié de 0,2% à 123,3 points alors que les économistes escomptaient une certaine stabilité. Directeur de la recherche au Conference Board, Ataman Ozyildirim estime toutefois que ce repli ne remet pas en cause la dynamique d'expansion de l'économie américaine.
Le Département américain du Travail a quant à lui dénombré 259.
000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 17 octobre, contre 256.000 au précédent pointage (chiffre révisé de 255.000) et environ 265.000 anticipés par le consensus.
Sur le front de l'immobilier, les ventes de logements anciens sont par ailleurs reparties de l'avant en septembre, progressant de 4,7% pour s'établir à 5,55 millions d'unités, après 5,30 millions en août (chiffre révisé de 5,31 millions) et contre une prévision moyenne de 5,39 millions.
S'agissant des valeurs européennes, Roche (VX:ROG) grimpe maintenant de 2,5% à Zürich à la faveur d'une révision à la hausse de ses prévisions annuelles. Le géant pharmaceutique helvète a vu son chiffre d'affaires 9 mois consolidé croître de 6% à taux de change constants et de 2% en francs suisses. Il anticipe désormais une progression de ses revenus se situant dans la partie moyenne de la plage à un chiffre, à taux de change constants. Le bénéfice par titre rapporté aux activités de base devrait, lui, progresser plus rapidement que les ventes, à taux de change constants.
A Francfort, Daimler (DE:DAIGn) s'inscrit désormais en hausse de 2,3% après l'annonce d'une hausse de 31% du bénéfice d'exploitation au troisième trimestre.
Enfin, à Paris, Orange bondit de 7,5% après de solides comptes trimestriels et surtout des ambitions accrues sur l'exercice. L'opérateur historique vise en effet la partie haute de la fourchette d'objectifs qu'il s'était fixé initialement pour son exercice 2015. A contrario, Publicis décroche de 7,7% en raison d'une révision à la baisse de ses prévisions de croissance organique annuelle après un troisième trimestre morose.
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