Le Brent s'offrait de nouveau une reprise ce midi, sans pour autant parvenir à reprendra la barre symbolique des 50 dollars autour de laquelle il tente de se stabiliser depuis le début de l'année. A cette heure sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars gagnait 1,1% à 49,7 dollars, le WTI américain de même livraison gagnant 1,3% à 45,1 dollars.
'Affecté par des statistiques de stocks record de pétrole aux Etats-Unis, publiées mercredi, le contrat de mars du WTI a débuté (hier) la séance dans le rouge, sous le seuil des 44 dollars, pour la première fois depuis avril 2009, avant de remonter', rappellent les analystes de Saxo Banque, le niveau des stocks de marché américains dépassant maintenant les 400 millions de barils.
L'excès d'offre pénalise aussi le marché américain, où le pétrole brut ne cesse de s'entasser dans les réservoirs terrestres malgré la saison de chauffe hivernale, propice à une forte demande de fuel domestique.
Selon les analystes de Commerzbank citant de sources industrielles, le stockage de brut se traduit également par le remplissage de navires pétroliers qui restent ensuite à l'ancre. On parle alors de 'stocks flottants'. Il n'en existe pas de mesure officielle mais à ce jour, ils concentreraient plus de 50 millions de barils.
Ce faisant, les opérateurs tirent parti du 'contango' pétrolier, mais aussi de l'anticipation d'une plus forte demande de la part de la Chine, qui est en train de remplir ses stocks stratégiques.
'On peut cependant douter que cette demande soit suffisante pour compenser la surproduction actuelle', indique Commerzbank.
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'Affecté par des statistiques de stocks record de pétrole aux Etats-Unis, publiées mercredi, le contrat de mars du WTI a débuté (hier) la séance dans le rouge, sous le seuil des 44 dollars, pour la première fois depuis avril 2009, avant de remonter', rappellent les analystes de Saxo Banque, le niveau des stocks de marché américains dépassant maintenant les 400 millions de barils.
L'excès d'offre pénalise aussi le marché américain, où le pétrole brut ne cesse de s'entasser dans les réservoirs terrestres malgré la saison de chauffe hivernale, propice à une forte demande de fuel domestique.
Selon les analystes de Commerzbank citant de sources industrielles, le stockage de brut se traduit également par le remplissage de navires pétroliers qui restent ensuite à l'ancre. On parle alors de 'stocks flottants'. Il n'en existe pas de mesure officielle mais à ce jour, ils concentreraient plus de 50 millions de barils.
Ce faisant, les opérateurs tirent parti du 'contango' pétrolier, mais aussi de l'anticipation d'une plus forte demande de la part de la Chine, qui est en train de remplir ses stocks stratégiques.
'On peut cependant douter que cette demande soit suffisante pour compenser la surproduction actuelle', indique Commerzbank.
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