Le président français François Hollande a affirmé que la taxe sur les transactions financières entrerait "en vigueur" au cours de l'année 2013, mardi lors d'une conférence de presse à Los Cabos (Mexique), à l'issue du sommet du G20.
Cette taxe, "nous ne pouvons plus en parler" uniquement, "il faut la faire" avec "quelques pays", et "la France et l'Allemagne étant d'accord, nous pourrons la mettre en oeuvre assez rapidement", a affirmé M. Hollande, en précisant qu'elle entrerait "en vigueur" en "2013".
"J'ai bon espoir" que cela se fasse, a-t-il dit, faisant observer qu'elle ne pouvait "pas être décidée à l'échelle du G20 mais dans le cadre d'une cooperation renforcée", mécanisme au sein des institutions européennes permettant à un certain nombre d'Etats membres d'aller de l'avant.
Le président Hollande a également affirmé que l'assiette de cette taxe serait "assez large" et que son taux serait "décidé par les pays concernés".
Au cours d'un précédent point de presse mardi, le chef de l'Etat avait indiqué que la taxe sur les transactions financières, qui avait été un point central du sommet du G20 de Cannes (sud de la France, novembre 2011) et qui figurait jusqu'à présent dans les communiqué des G20, n'y était plus.
Ca "veut dire que si on veut avancer sur la taxe, il ne faut pas chercher l'unanimité, elle est impossible, ou alors on est dans l'ordre du voeu pieux", avait-il ajouté.
Il en avait déduit que c'était "de la responsabilité de certains pays qui sont convaincus de l'utilité de cette instrument, du rendement qui peut être le sien, d'avancer, soit au sein de l'Europe par une coopération renforcée, soit par une mise en place d'un outil commun avec des pays de plusieurs continents".