PARIS (Reuters) - BNP Paribas (PA:BNPP) est parvenu à un accord avec les organisations syndicales sur un plan visant à supprimer jusqu'à 2.500 postes dans sa banque de détail en Belgique d'ici 2021 afin de réduire ses coûts.
La banque française, qui emploie 13.000 personnes en Belgique, souhaite que la plupart de ces suppressions de postes viennent de départs naturels non remplacés et va proposer des départs à la retraite anticipés à 800 salariés âgés d'au moins 58 ans, a dit à Reuters un porte-parole de BNP Paribas Fortis, la filiale belge de BNP Paribas.
"Il n'y aura pas de licenciements secs pendant trois ans", a-t-il expliqué.
Dans le cadre de l'accord trouvé avec les syndicats, les salariés qui resteront ont accepté d'allonger d'une heure la durée hebdomadaire du temps de travail.
Comme dans de nombreux pays, les réseaux de banque de détail belges réduisent leur nombre d'agences pour s'adapter à la baisse de fréquentation et à la concurrence des néo-banques.
Première banque en Belgique, BNP Paribas Fortis a le réseau d'agences le plus dense du pays et a besoin d'aligner ses coûts sur ceux de ses concurrents KBC et la filiale belge du néerlandais ING (AS:INGA).
Entre 2012 et 2018, la filiale belge de BNP Paribas a ainsi baissé le nombre de ses agences de 938 à 678, selon des documents de la banque.
Selon Jean-Michel Cappoen, secrétaire général du syndicat belge Setca, l'objectif de la banque est de ramener ses effectifs en Belgique à 10.000 salariés, un chiffre que le porte-parole de BNP Paribas Fortis n'a pas souhaité commenter.
(Inti Landauro, Matthieu Protard pour la version française, édité par)