Mercredi midi sur le marché des changes en cette période traditionnellement calme de trêve des confiseurs, la monnaie unique européenne restait d'une stabilité quasi-parfaite contre ses contreparties américaine (- 0,02% à 1,0921 dollar), le sterling (- 0,05% à 0,7371) et le yen (- 0,10% à 131,46), tout en cédant 0,24% contre le franc suisse à 1,0818.
D'une manière générale, les taux longs américains connaissent toujours une phase ascensionnelle : ainsi, le rendement de l'emprunt d'Etat américain à deux ans, qui grosso modo a passé de janvier à octobre 2015 autour de 0,50%, ne cesse de grimper depuis lors et est maintenant supérieur à 1%.
En cause : les déclarations puis la décision, ce mois-ci, de la Réserve fédérale américaine de relever ses taux directeurs de 0-0,25%, où ils étaient scotchés depuis fin 2008, à 0,25-0,50%. Il s'agissait du premier durcissement monétaire depuis mi-2006.
A l'inverse, la BCE a abaissé ces derniers mois ses principaux taux directeurs au plus près de 0, celui rémunérant les dépôts des banques commerciales étant même (de plus en plus) négatif. En conséquence, le rendement offert par le 'Schatz', l'emprunt d'Etat allemand à deux ans, est négatif à hauteur de - 0,33%. La BCE vient de plus d'étendre son programme de rachat d'actifs alors que la Fed, elle, a cessé ses QE voilà plus d'un an, matérialisant un peu plus la grande divergence monétaire qui sépare les deux rives de l'Atlantique Nord.
La différence de rémunération de la note américaine à deux ans et le Schatz allemand incite les investisseurs à préférer les produits de taux en dollars à ceux en euros. Ce qui, tendanciellement, pèse sur la valeur relative de l'euro qui, en un an, a perdu environ 10% de sa valeur contre la devise américaine.
Quid des annonces de l'après-midi ? Seules les ventes dans l'immobilier américain pour le mois de novembre (diffusées à 16h00) et les publications liées aux stocks de pétrole US (16h30) pourront éventuellement réveiller les rares opérateurs boursiers majeurs devant leurs écrans. Rien d'incroyable en cette période de calme traditionnel, estiment les analystes de XTB France.
EG
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D'une manière générale, les taux longs américains connaissent toujours une phase ascensionnelle : ainsi, le rendement de l'emprunt d'Etat américain à deux ans, qui grosso modo a passé de janvier à octobre 2015 autour de 0,50%, ne cesse de grimper depuis lors et est maintenant supérieur à 1%.
En cause : les déclarations puis la décision, ce mois-ci, de la Réserve fédérale américaine de relever ses taux directeurs de 0-0,25%, où ils étaient scotchés depuis fin 2008, à 0,25-0,50%. Il s'agissait du premier durcissement monétaire depuis mi-2006.
A l'inverse, la BCE a abaissé ces derniers mois ses principaux taux directeurs au plus près de 0, celui rémunérant les dépôts des banques commerciales étant même (de plus en plus) négatif. En conséquence, le rendement offert par le 'Schatz', l'emprunt d'Etat allemand à deux ans, est négatif à hauteur de - 0,33%. La BCE vient de plus d'étendre son programme de rachat d'actifs alors que la Fed, elle, a cessé ses QE voilà plus d'un an, matérialisant un peu plus la grande divergence monétaire qui sépare les deux rives de l'Atlantique Nord.
La différence de rémunération de la note américaine à deux ans et le Schatz allemand incite les investisseurs à préférer les produits de taux en dollars à ceux en euros. Ce qui, tendanciellement, pèse sur la valeur relative de l'euro qui, en un an, a perdu environ 10% de sa valeur contre la devise américaine.
Quid des annonces de l'après-midi ? Seules les ventes dans l'immobilier américain pour le mois de novembre (diffusées à 16h00) et les publications liées aux stocks de pétrole US (16h30) pourront éventuellement réveiller les rares opérateurs boursiers majeurs devant leurs écrans. Rien d'incroyable en cette période de calme traditionnel, estiment les analystes de XTB France.
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