Salariés et intermittents dans la rue contre la politique du gouvernement

Publié le 26/06/2014 19:42
Salariés et intermittents dans la rue contre la politique du gouvernement

Plusieurs milliers de salariés, parmi lesquels des intermittents du spectacle, sont descendus jeudi dans la rue, à l'appel de la CGT, pour dénoncer la politique du gouvernement et le pacte de responsabilité et "faire entendre leurs voix" à douze jours de la conférence sociale.

Cette journée d'action, à laquelle participaient FO à Paris et Solidaires dans quelques villes, visait à dénoncer les "réformes désastreuses ressenties comme injustes" par les salariés et faire "résonner" leurs exigences lors de la conférence sociale des 7 et 8 juillet.

La mobilisation a coïncidé avec l'annonce par le gouvernement de son agrément à la nouvelle convention d'assurance chômage, contestée par la CGT-spectacle et par des intermittents qui menacent les festivals d'été .

A Paris, plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles de nombreux intermittents du spectacle en cortège, ont battu le pavé. "La CGT appelle à donner de la voix à l'approche de la conférence sociale", a affirmé à l'AFP Pascal Joly, numéro un de la CGT d'Ile-de-France, au départ du défilé parisien place de la Bastille.

"On est venu porter cette colère, cette révolte, mais aussi des propositions", a-t-il dit, estimant qu'il "faut arrêter de faire des cadeaux aux grands patrons et arrêter cette politique douloureuse pour les salariés et inefficace sur le plan économique et social".

De son côté, Gabriel Gaudy, numéro un de FO d'Ile-de-France, a dénoncé ce "pacte d'austérité" et redit son opposition à la participation de son syndicat à la conférence sociale, dont le pacte sera le sujet phare.

"Le pacte de responsabilité c'est tout bénéf pour le Medef ! Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère. Cette société-là, on n'en veut pas", scandaient des manifestants qui se dirigeaient vers la place de la Nation.

A la tête du cortège parisien, le secrétaire général de la CGT-spectacle, Denis Gravouil, a estimé auprès de l'AFP que le feu vert du gouvernement à la convention chômage n'était "pas une surprise", assurant : la "lutte continuera".

A Marseille, la CGT a compté 15.000 manifestants, la police 1.300, parmi lesquels un important cortège d'intermittents, entre le Vieux Port et la préfecture, pour finir devant les locaux du Medef, cible de la colère des intermittents. Outre la CGT, Solidaires et plusieurs partis de gauche (Lutte ouvrière, NPA, Front de gauche) avaient appelé à cette action.

A Montpellier, 530 personnes, selon la police, 1.000 selon la CGT ont marché vers la place de la Comédie. "Austérité, chômage, précarité, ça suffit !", scandaient les manifestants qui se sont élevés aussi contre la réforme territoriale réclamant un "stop au holdup démocratique français". De nombreux intermittents dans le cortège brandissaient des pancartes: "accord injuste, agrément injustifié".

Une centaine de personnes selon la police, se sont rassemblées à Besançon devant le centre de tri de La Poste, menacé de fermeture selon les syndicats. A Nancy, 130 personnes (police) ont manifesté dans l'après-midi. Elles étaient 40 à Strasbourg réunies dans la matinée devant le Conseil général du Bas-Rhin.

A Toulouse, quelque 800 militants ont marché dans le centre-ville, selon la police. A Nantes, 400 personnes, selon la police ont défilé dans la matinée jusqu'au siège du Medef. Elles étaient 200 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), une petite centaine à Brest (Finistère).

La précédente journée d'action contre le pacte de responsabilité, le 18 mars , à l'appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires, avait réuni 240.000 personnes dans 140 villes, selon le décompte de la CGT.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2025 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés