🤑 Il n'y a pas plus abordable. Saisissez cette offre de -60 % pour le Black Friday avant qu'elle ne disparaisse...PROFITER DES SOLDES

Alcatel: au moins un millier de personnes manifestent à Paris

Publié le 15/10/2013 13:45

Au moins un millier de salariés de l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent se sont rassemblés mardi à Paris, en présence des chefs de file de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Thierry Lepaon, pour manifester contre le plan visant à supprimer 900 postes, a constaté une journaliste de l'AFP.

Ils étaient environ 1.500 en fin de matinée, près de l'esplanade des Invalides, à avoir répondu à l'appel de l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC et CGT, selon le responsable CFDT du groupe, Hervé Lassalle, qui a indiqué que 25 bus avaient notamment convoyé des salariés depuis les sites de province.

En tête de cortège et au son du biniou, la cornemuse bretonne, les salariés de Rennes ont défilé pour dénoncer la fermeture de leur site (130 emplois), selon Eric Petit qui manifestait comme deux de ses collègues, habillé "en squelette pour symboliser le champs de ruines qu'est en train de mettre en place Alcatel".

"Les salariés sont liquidés sur l'hôtel de la finance et à la suite d'erreurs stratégiques énormes de nos responsables successifs", a-t-il dit à l'AFP.

Derrière des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Alcatel, une entreprise aïe teck" ou "Un plan à la Combes", du nom du directeur général Michel Combes, les salariés d'Orvault (Loire-Atlantique), venus en nombre, portaient des gilets noirs faits avec des sacs poubelles, ornés de croix blanches dans le dos.

Le numéro un de la CFDT Laurent Berger et son homologue de la CGT Thierry Lepaon ont pris part au cortège.

"Je suis là pour partager l'indignation des salariés, pour que le gouvernement et Alcatel mettent tout en oeuvre pour baisser les suppressions de postes", a déclaré M. Berger, rappelant que son syndicat était majoritaire chez l'équipementier.

"Il faut que la direction accepte de revoir son plan et que le gouvernement agisse", a-t-il déclaré, notant que "ce plan, c'est 1.800 suppressions d'emplois qui se rajoutent aux (quelque 1.400) du dernier plan".

"Je suis venu apporter la solidarité et dire que les suppressions d'emploi ne sont pas acceptables", a déclaré de son côté Thierry Lepaon. "Il va falloir que le gouvernement entende les salariés" et "trouver des solutions pour que les salariés gardent leur emploi", a-t-il insisté.

Michel Combes a affirmé mardi que le plan de restructuration, qui prévoit 10.000 suppressions nettes de postes dans le monde, était destiné à sauver l'entreprise qui, sinon, "peut disparaître".

En France, Alcatel-Lucent veut fermer les sites de Rennes (Ille-et-Vilaine) et Toulouse (Haute-Garonne) et céder d'ici à fin 2015 les sites d'Eu (Seine-Maritime), Ormes (Loiret), Orvault (Loire-Atlantique).

"Le plan fixe des objectifs indispensables à la survie de l'entreprise", a estimé M. Combes, "mais il peut évidemment être amélioré. C'est l'objet du dialogue social qui s'ouvre aujourd'hui. Nous avons quatre mois pour discuter, négocier des modalités, du calendrier, des mesures d'accompagnement de ce plan", a-t-il souligné.

"D'après M. Combes, rien n'est figé. On ne demande qu'à le prendre au mot", lui a répondu Stéphane Dubled pour la CGT, lors de la manifestation.

A Colomiers, en périphérie de Toulouse (Haute-Garonne), la centaine de salariés que compte l'établissement a débrayé à partir de 10H30 pour protester contre la fermeture annoncée de leur site.

Selon le délégué syndical Gilles Rouyer, de la CFDT, "le moral est très bas. La plupart des salariés du site ont entre 15 et 25 ans d'ancienneté professionnelle, souvent chez Alcatel, et il n'est pas facile de trouver du travail à cet âge-là".

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés