Une partie des grévistes des mines d'or sud-africaines a accepté l'offre de hausse de salaire proposée par le patronat et commencé à reprendre le travail vendredi, a-t-on appris de source syndicale.
Le secrétaire général du Syndicat national des mineurs (NUM), Frans Baleni, a indiqué que des mineurs avaient accepté la nouvelle proposition de hausse de salaire.
"Il y a certaines exploitations où ils ont repris le travail et sur d'autres, nous sommes encore en train de terminer les négociations", a déclaré M. Baleni, joint par l'AFP au téléphone.
Il n'a pas donné de détails sur l'accord intervenu, ni sur le nombre de grévistes ayant repris le travail.
Des dizaines de milliers de mineurs s'étaient mis en grève mardi soir pour demander des salaires plus élevés, alors que des mouvements similaires touchent d'autres secteurs majeurs de l'économie.
Les représentants du patronat aux négociations n'étaient pas joignables dans l'immédiat vendredi matin.
Un responsable local du NUM avait indiqué jeudi à l'AFP que la nouvelle proposition du patronat consistait en une hausse de salaire de 7,5 à 8%, soit une légère augmentation par rapport à la précédente offre de 6,5%.
Représentant officiellement quelque 70.000 mineurs affectés par le mouvement, le NUM, qui bataille pour rester le principal syndicat dans les mines d'or, réclamait initialement une augmentation de 60% du salaire de base.
Pour la journée de jeudi, les sociétés représentées par la Chambre des Mines ont fait état de 16 mines d'or, sur 23 au total, durement touchées par des mouvements de grève.
La production d'or reste un secteur stratégique de la plus grosse économie d'Afrique, représentant 10% de ses recettes à l'exportation et 3% de son produit intérieur brut.