Après la réunion de la Fed, mais aussi un regain de spéculation sur un éventuel 'Grexit', la monnaie unique européenne semblait bien partie pour terminer la semaine sur une note positive contre les autres grandes devises mondiales. A commencer par le dollar, contre lequel l'euro a repris 2% en huit jours.
A cette heure, l'euro gagnait 0,51% face à la devise des Etats-Unis, à 1,0710 dollar, ainsi d'ailleurs que contre le yen nippon (+ 0,74% à 129,67) et le sterling britannique (+ 0,44% à 0,7244). Seule exception : face à la monnaie helvétique, l'euro ne grappille que 0,11% à 1,0561 franc l'euro.
Sur la semaine cependant, la devise de l'union monétaire européenne s'est reprise de 2% contre le dollar, ainsi que de 1,8% contre le yen et le sterling, tout en restant neutre face au franc suisse.
Mercredi soir, la Fed a confirmé qu'elle entendait bien, pour la première fois depuis fin 2008, relever ses taux courts à partir du second semestre 2015. Cependant, cette décision sera fonction de sa lecture des indicateurs économiques, a avertit la banque centrale, qui a parallèlement abaissé 'agressivement' (selon Société Générale) ses projections de croissance.
Dans l'ensemble, le message de l'institution présidée par Janet Yellen a donc été considéré comme plus accommodant que prévu. Si les taux courts de la Fed (0-0,25% actuellement) devraient sous peu être relevés, le mouvement ne sera probablement pas violent. La réduction de l'écart avec le principal taux court de la BCE (abaissé l'an dernier à 0,05%) s'annonce donc graduelle. Bref, si la Fed va cesser d'être patiente quant à la hausse des taux, elle n'est donc pas devenue impatiente pour autant.
Et les cambistes de Société Générale (SG) de résumer : 'ces derniers temps, le dollar a été porté par une tendance extrêmement haussière (+ 16,5% contre l'euro en six mois, ndlr). Mais la position 'colombe' adoptée par la Fed pourrait fournir (aux cambistes) la motivation suffisante pour déclencher, dans les semaines qui viennent, des prises de bénéfices bienvenues'.
Pour les spécialistes de SG, l'euro/dollar est toujours en route vers la parité (1:1), mais d'ici-là le chemin sera parsemé de cahots, prévoient-ils.
De plus, les négociations entre les 18 autres membres de la zone euro et la Grèce n'avancent guère. L'Allemagne faisait de nouveau montre de positions intransigeantes, et les alliés d'Athènes ne se bousculent pas. Toutes choses égales par ailleurs, la perspective éventuelle - mais plutôt extrême - d'une sortie de la Grèce zone euro pourrait renforcer le poids du parti allemand au sein de l'union monétaire. Sans aller jusque-là, le rapport de force dans les négociations joue actuellement contre Athènes, ce qui pourrait aussi présager d'un accord favorable audit parti allemand.
Et Aurel BGC d'ajouter : 'les cambistes semblent focaliser, désormais, leur attention sur le risque de 'Grexit' (le scénario d'une sortie de la Grèce de l'Eurozone, ndlr), plus que sur la divergence des politiques monétaires. Les incertitudes autour des négociations entre la Grèce et ses partenaires européens et, surtout, l'absence de résultat hier soir ont pesé sur la devise européenne.
Aucune solution ne sera, vraisemblablement, trouvée à l'actuel sommet européen, craignent les spécialistes.
XTB France estime d'ailleurs que faute d'actualités plus centrales en cette fin de semaine, nous souhaitons revenir ce matin sur la pression diplomatique que viennent d'exercer Merkel et Hollande sur Alexis Tsipras, le Premier ministre grec. Coup d'épée dans l'eau ou véritables tractations : peu importe, ce dossier reviendra de toute manière au-devant des préoccupations boursières incessamment sous peu.
D'après Les Echos, tirant ses sources de Bruxelles, Hollande et Merkel auraient clairement montré plusieurs signes 'd'impatience', rapportent les spécialistes parisiens. Et ce alors que la Grèce doit faire face à d'importantes échéances de refinancement d'ici juin.
Le dossier grec domine d'autant mieux l'actualité qu'aucune donnée économique n'est attendue cet après-midi aux Etats-Unis. 'Des membres de la Fed devraient prendre la parole au sujet de la politique monétaire plus tard dans la journée', note Trustnet Direct.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A cette heure, l'euro gagnait 0,51% face à la devise des Etats-Unis, à 1,0710 dollar, ainsi d'ailleurs que contre le yen nippon (+ 0,74% à 129,67) et le sterling britannique (+ 0,44% à 0,7244). Seule exception : face à la monnaie helvétique, l'euro ne grappille que 0,11% à 1,0561 franc l'euro.
Sur la semaine cependant, la devise de l'union monétaire européenne s'est reprise de 2% contre le dollar, ainsi que de 1,8% contre le yen et le sterling, tout en restant neutre face au franc suisse.
Mercredi soir, la Fed a confirmé qu'elle entendait bien, pour la première fois depuis fin 2008, relever ses taux courts à partir du second semestre 2015. Cependant, cette décision sera fonction de sa lecture des indicateurs économiques, a avertit la banque centrale, qui a parallèlement abaissé 'agressivement' (selon Société Générale) ses projections de croissance.
Dans l'ensemble, le message de l'institution présidée par Janet Yellen a donc été considéré comme plus accommodant que prévu. Si les taux courts de la Fed (0-0,25% actuellement) devraient sous peu être relevés, le mouvement ne sera probablement pas violent. La réduction de l'écart avec le principal taux court de la BCE (abaissé l'an dernier à 0,05%) s'annonce donc graduelle. Bref, si la Fed va cesser d'être patiente quant à la hausse des taux, elle n'est donc pas devenue impatiente pour autant.
Et les cambistes de Société Générale (SG) de résumer : 'ces derniers temps, le dollar a été porté par une tendance extrêmement haussière (+ 16,5% contre l'euro en six mois, ndlr). Mais la position 'colombe' adoptée par la Fed pourrait fournir (aux cambistes) la motivation suffisante pour déclencher, dans les semaines qui viennent, des prises de bénéfices bienvenues'.
Pour les spécialistes de SG, l'euro/dollar est toujours en route vers la parité (1:1), mais d'ici-là le chemin sera parsemé de cahots, prévoient-ils.
De plus, les négociations entre les 18 autres membres de la zone euro et la Grèce n'avancent guère. L'Allemagne faisait de nouveau montre de positions intransigeantes, et les alliés d'Athènes ne se bousculent pas. Toutes choses égales par ailleurs, la perspective éventuelle - mais plutôt extrême - d'une sortie de la Grèce zone euro pourrait renforcer le poids du parti allemand au sein de l'union monétaire. Sans aller jusque-là, le rapport de force dans les négociations joue actuellement contre Athènes, ce qui pourrait aussi présager d'un accord favorable audit parti allemand.
Et Aurel BGC d'ajouter : 'les cambistes semblent focaliser, désormais, leur attention sur le risque de 'Grexit' (le scénario d'une sortie de la Grèce de l'Eurozone, ndlr), plus que sur la divergence des politiques monétaires. Les incertitudes autour des négociations entre la Grèce et ses partenaires européens et, surtout, l'absence de résultat hier soir ont pesé sur la devise européenne.
Aucune solution ne sera, vraisemblablement, trouvée à l'actuel sommet européen, craignent les spécialistes.
XTB France estime d'ailleurs que faute d'actualités plus centrales en cette fin de semaine, nous souhaitons revenir ce matin sur la pression diplomatique que viennent d'exercer Merkel et Hollande sur Alexis Tsipras, le Premier ministre grec. Coup d'épée dans l'eau ou véritables tractations : peu importe, ce dossier reviendra de toute manière au-devant des préoccupations boursières incessamment sous peu.
D'après Les Echos, tirant ses sources de Bruxelles, Hollande et Merkel auraient clairement montré plusieurs signes 'd'impatience', rapportent les spécialistes parisiens. Et ce alors que la Grèce doit faire face à d'importantes échéances de refinancement d'ici juin.
Le dossier grec domine d'autant mieux l'actualité qu'aucune donnée économique n'est attendue cet après-midi aux Etats-Unis. 'Des membres de la Fed devraient prendre la parole au sujet de la politique monétaire plus tard dans la journée', note Trustnet Direct.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.