L'indice PMI final Markit composite de l'activité globale dans l'Eurozone se replie de 54,3 en août à 53,6 en septembre, un niveau par ailleurs inférieur à son estimation flash (53,9).
Cette décélération de la hausse de l'activité en septembre freine la croissance trimestrielle qui, au lieu de s'accélérer, reste stable par rapport au pic de quatre ans enregistré au deuxième trimestre.
Si elle ralentit par rapport à août, la croissance affiche toutefois un rythme soutenu dans les deux secteurs couverts par l'enquête, le taux d'expansion de l'activité de services (indice final à 53,7 contre 54,4 en août) dépassant légèrement celui de la production manufacturière.
L'activité augmente dans les quatre principales économies de la zone euro. L'expansion ralentit en Allemagne, en Espagne et en Italie, mais la croissance de l'activité globale en France se renforce.
'Le renforcement attendu de la croissance ne s'est pas produit au cours de l'été 2015, fait d'autant plus préoccupant pour la BCE que le taux de création d'emplois se replie à un plus bas de huit mois en septembre', commente Chris Williamson, chief economist à Markit.
'L'essoufflement de la croissance observé au cours de la dernière période d'enquête fait en effet surgir le risque d'un nouveau ralentissement au quatrième trimestre, tendance qui à son tour, pourrait inciter la Banque centrale européenne à poursuivre et accélérer ses mesures d'assouplissement quantitatif', poursuit-il.
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Cette décélération de la hausse de l'activité en septembre freine la croissance trimestrielle qui, au lieu de s'accélérer, reste stable par rapport au pic de quatre ans enregistré au deuxième trimestre.
Si elle ralentit par rapport à août, la croissance affiche toutefois un rythme soutenu dans les deux secteurs couverts par l'enquête, le taux d'expansion de l'activité de services (indice final à 53,7 contre 54,4 en août) dépassant légèrement celui de la production manufacturière.
L'activité augmente dans les quatre principales économies de la zone euro. L'expansion ralentit en Allemagne, en Espagne et en Italie, mais la croissance de l'activité globale en France se renforce.
'Le renforcement attendu de la croissance ne s'est pas produit au cours de l'été 2015, fait d'autant plus préoccupant pour la BCE que le taux de création d'emplois se replie à un plus bas de huit mois en septembre', commente Chris Williamson, chief economist à Markit.
'L'essoufflement de la croissance observé au cours de la dernière période d'enquête fait en effet surgir le risque d'un nouveau ralentissement au quatrième trimestre, tendance qui à son tour, pourrait inciter la Banque centrale européenne à poursuivre et accélérer ses mesures d'assouplissement quantitatif', poursuit-il.
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