Les groupes français Total et GDF Suez ont signé mardi un accord pour le rachat d'une part de 50% dans le champ gazier kazakh de Khvalinskoye, pour un montant évalué à un milliard de dollars.
En vertu de cet accord, les deux compagnies rachètent la part détenue par la société d'Etat kazakhe Kazmunaigaz dans l'exploitation de ce gisement offshore en mer Caspienne.
L'accord a été signé en présence des présidents français Nicolas Sarkozy et kazakh Noursoultan Nazarbaïev à Astana.
Par ailleurs, le groupe nucléaire français Areva a annoncé mardi la création d'une coentreprise au Kazakhstan pour le marché du combustible nucléaire, à l'occasion d'une visite du président Nicolas Sarkozy dans ce pays, qui doit déboucher sur la signature de plusieurs gros contrats.
La PDG d'Areva, Anne Lauvergeon, et son homologue de la société publique kazakhe Kazatomprom, Vladimir Shkolnik, ont signé un accord en ce sens, selon un communiqué d'Areva.
Cette société commune, baptisée Ifastar, sera basée à Paris et détenue à 51% par Areva et à 49% par Kazatomprom. Elle aura pour fonction de "réaliser une étude de marché pour la fourniture d'offres intégrées de combustible aux électriciens asiatiques", selon le communiqué.
Elle vise aussi à la construction d'une ligne de fabrication de combustible d'une capacité de 400 tonnes d'uranium par an, qui serait implantée sur un site actuellement exploité par Kazatomprom.
Le Kazakhstan dispose de 20% des réserves mondiales d'uranium. Le pays a été touché cet été par un vaste scandale, alors que l'ex-patron de Kazatomprom, Moukhtar Djakichev, est soupçonné d'avoir pris illégalement possession de 60% des mines d'uranium du pays via un réseau de sociétés offshore.