Les marchés actions européens sont en territoire positif à quelques heures de la réunion monétaire de la BCE. La conférence de presse que tiendra son gouverneur Mario Draghi dans la foulée, en début d'après-midi, devrait accoucher du lancement d'un programme de rachats d'actifs d'envergure et que les opérateurs ont du reste déjà largement anticipé et intégré.
Pour l'heure, à environ 45 minutes de la cloche, le CAC 40 engrange 0,5% après avoir ouvert en territoire négatif, tandis que le Dax est stable et que l'Ibex 35 (Madrid) prend maintenant 0,3%. Ces deux derniers indices étaient aussi en recul en début de séance. L'AEX (Amsterdam), le Footsie MIB (Milan) et le Footsie MIB (Milan) progressent pour leur part de 0,2, 0,8 et 1,2%. On notera également le repli de 2,3% du SMI. Le principal indice de la Bourse de Zürich creuse ses pertes et est décidément chahuté depuis la décision inattendue de la Banque nationale suisse (BNS) d'abandonner le cours plancher de 1,2 franc cuisse pour un euro.
'Les annonces macroéconomiques sont quelque peu délaissées cette semaine', observe-t-on chez Saxo Banque. Les investisseurs sont en effet d'ores et déjà tournés vers la réunion de la BCE et ne tiennent pas compte de la hausse de 4,4% des mises en chantier en décembre, partiellement contrebalancée par la diminution de 1,9% des permis de construire pour ce même mois. Ils se focaliseront ensuite sur l'élection législative en Grèce, laquelle pourrait porter la gauche au pouvoir.
Si le parti Syriza a de fortes chances de l'emporter, si l'étau de la rigueur devrait auquel cas être largement desserré, une sortie du pays de la zone euro paraît désormais loin d'être évidente voire improbable au regard de son coût pour l'ensemble de la région.
'Une éventuelle déception (à propos de la BCE) constitue le principal risque pour les marchés', commente pour sa part Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG, indiquant que les attentes sur la taille du programme sur une base nominale sont de l'ordre de 550 milliards d'euros. Et de poursuivre : 'la composition du programme aussi sera un élément critique, avec la note de qualité ('investment grade') des obligations considérées, leur maturité et bien entendu le rythme des rachats'.
En attendant, le taux de chômage a encore reculé au Royaume-Uni au dernier trimestre, passant de 6 à 5,8% de la population active d'un trimestre à l'autre (-1,3 point sur un an). Unique statistique du jour aux Etats-Unis, les chiffres des permis de construire et des mises en chantier le mois dernier seront quant à eux dévoilés à 14h30.
Enfin, sur le front des valeurs, Alstom grimpe de 3,7% et occupe la deuxième place du CAC40 dans le sillage d'un chiffre d'affaires en croissance organique de 10% au troisième trimestre 2014/15 ainsi que d'un carnet de commandes qui représente plus de quatre années de chiffre d'affaires.
A Londres, le brasseur anglo-sud-africain SABMiller (+2,1%) a de son côté fait état d'une hausse de ses ventes de 4%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Pour l'heure, à environ 45 minutes de la cloche, le CAC 40 engrange 0,5% après avoir ouvert en territoire négatif, tandis que le Dax est stable et que l'Ibex 35 (Madrid) prend maintenant 0,3%. Ces deux derniers indices étaient aussi en recul en début de séance. L'AEX (Amsterdam), le Footsie MIB (Milan) et le Footsie MIB (Milan) progressent pour leur part de 0,2, 0,8 et 1,2%. On notera également le repli de 2,3% du SMI. Le principal indice de la Bourse de Zürich creuse ses pertes et est décidément chahuté depuis la décision inattendue de la Banque nationale suisse (BNS) d'abandonner le cours plancher de 1,2 franc cuisse pour un euro.
'Les annonces macroéconomiques sont quelque peu délaissées cette semaine', observe-t-on chez Saxo Banque. Les investisseurs sont en effet d'ores et déjà tournés vers la réunion de la BCE et ne tiennent pas compte de la hausse de 4,4% des mises en chantier en décembre, partiellement contrebalancée par la diminution de 1,9% des permis de construire pour ce même mois. Ils se focaliseront ensuite sur l'élection législative en Grèce, laquelle pourrait porter la gauche au pouvoir.
Si le parti Syriza a de fortes chances de l'emporter, si l'étau de la rigueur devrait auquel cas être largement desserré, une sortie du pays de la zone euro paraît désormais loin d'être évidente voire improbable au regard de son coût pour l'ensemble de la région.
'Une éventuelle déception (à propos de la BCE) constitue le principal risque pour les marchés', commente pour sa part Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG, indiquant que les attentes sur la taille du programme sur une base nominale sont de l'ordre de 550 milliards d'euros. Et de poursuivre : 'la composition du programme aussi sera un élément critique, avec la note de qualité ('investment grade') des obligations considérées, leur maturité et bien entendu le rythme des rachats'.
En attendant, le taux de chômage a encore reculé au Royaume-Uni au dernier trimestre, passant de 6 à 5,8% de la population active d'un trimestre à l'autre (-1,3 point sur un an). Unique statistique du jour aux Etats-Unis, les chiffres des permis de construire et des mises en chantier le mois dernier seront quant à eux dévoilés à 14h30.
Enfin, sur le front des valeurs, Alstom grimpe de 3,7% et occupe la deuxième place du CAC40 dans le sillage d'un chiffre d'affaires en croissance organique de 10% au troisième trimestre 2014/15 ainsi que d'un carnet de commandes qui représente plus de quatre années de chiffre d'affaires.
A Londres, le brasseur anglo-sud-africain SABMiller (+2,1%) a de son côté fait état d'une hausse de ses ventes de 4%.
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