Le G20, représentant les plus grandes économies mondiales, a approuvé une série de recommandations visant à améliorer l'efficacité du financement climatique, en particulier dans les pays en développement et à faible revenu. Le groupe de travail sur la finance durable du G20 a souligné la nécessité que les fonds destinés aux projets de transition climatique soient plus ciblés et fonctionnent avec une efficacité accrue pour accélérer le rythme lent des décaissements.
Selon le rapport, le Fonds vert pour le climat, les Fonds d'investissement climatiques, le Fonds d'adaptation et le Fonds pour l'environnement mondial ont collectivement la capacité d'engager entre 4 et 5 milliards de dollars par an. Cependant, le montant réellement décaissé en 2022 était de 1,4 milliard de dollars. Les ratios de décaissement par rapport aux approbations de ces fonds varient, le Fonds pour l'environnement mondial étant à 76% et le Fonds vert pour le climat à 31%.
Le G20 a reconnu que les processus actuellement en place sont fragmentés et chronophages en raison des exigences variables d'accréditation et de programmation entre les différents fonds climatiques et environnementaux. Malgré le faible volume de fonds par rapport à d'autres sources publiques et privées, le G20 reconnaît leur importance dans la fourniture de ressources concessionnelles qui soutiennent une transition climatique efficace.
L'examen indépendant, autorisé par le G20, suggère que les fonds climatiques devraient mettre en œuvre des mesures ciblées pour accroître l'efficacité. Ces mesures comprennent la simplification des processus d'accréditation, la réduction des délais d'approbation des projets et l'accélération des décaissements. Il appelle également à une collaboration entre les fonds pour harmoniser les procédures, intégrer les opérations et réduire les coûts de transaction. En outre, l'examen conseille aux fonds de soutenir de manière proactive les plateformes d'investissement établies par les pays, passant d'un soutien aux projets individuels à des stratégies pilotées par les pays eux-mêmes.
Le rapport du G20 s'engage à surveiller la mise en œuvre effective de ces recommandations au cours des prochaines présidences du G20. Le suivi sera effectué en collaboration avec les fonds climatiques et environnementaux, notant le caractère volontaire de ces améliorations.
Le Brésil, qui assure la présidence du G20, plaide activement pour un financement accru des pays en développement. Le leadership brésilien souligne l'urgence alors que ces nations sont de plus en plus touchées par le changement climatique tout en luttant pour passer à des économies à faible émission de carbone.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.