Le gouverneur de la Réserve fédérale, Christopher Waller, a indiqué aujourd'hui qu'une réduction des taux d'intérêt de la banque centrale américaine pourrait être imminente, même si le moment exact reste incertain en raison des tendances économiques imprévisibles. Lors de son discours à la Fed de Kansas City, M. Waller a déclaré que si l'économie n'a pas encore atteint son objectif final, elle se rapproche d'un point où une réduction des taux directeurs pourrait être justifiée.
M. Waller a souligné que la croissance économique progressait désormais à un rythme plus modéré, que le marché de l'emploi atteignait un meilleur équilibre et que l'inflation se modérait. Il a toutefois souligné la difficulté de prévoir le moment où la Fed pourrait réduire son taux d'intérêt de référence au jour le jour, actuellement fixé entre 5,25 % et 5,50 %.
Il a présenté trois scénarios potentiels envisagés par la banque centrale, chacun ayant des probabilités différentes. Le scénario le plus optimiste, que M. Waller a décrit comme ayant une "probabilité significative mais pas élevée", implique une diminution constante de l'inflation qui pourrait conduire à une baisse des taux d'intérêt dans un avenir proche. Le scénario le plus probable suggère une baisse moins régulière de l'inflation, ce qui rendrait incertaine une baisse des taux à court terme. Le scénario le moins probable est celui d'un rebond de l'inflation, que M. Waller n'a associé à aucune mesure de politique monétaire spécifique.
La prochaine réunion de politique monétaire de la Fed est prévue pour les 30 et 31 juillet, dans un contexte de diminution des pressions inflationnistes qui a conduit le marché à spéculer sur d'éventuelles baisses de taux. Alors que certains économistes considèrent la réunion de juillet comme une occasion de réduire les taux, la majorité des acteurs du marché prévoient que l'assouplissement aura lieu lors de la réunion des 17 et 18 septembre.
Le président de la Fed, Jerome Powell, s'est exprimé à plusieurs reprises ce mois-ci, mais s'est abstenu de donner des indications claires sur le calendrier des réductions de taux. Il a déclaré que la Fed attendait des signes certains d'un retour de l'inflation vers son objectif de 2 % avant de prendre une décision.
M. Waller a également souligné le "sweet spot" actuel du marché du travail, caractérisé par une croissance modérée de l'emploi et un taux de chômage proche de sa norme à long terme. Il a suggéré que la Fed pourrait parvenir à un "atterrissage en douceur", c'est-à-dire à une diminution de l'inflation sans provoquer de récession significative ou d'augmentation brutale du chômage. Toutefois, il a également mentionné que le risque de chômage est plus élevé que ce qui a été observé depuis longtemps.
Dans ses remarques, M. Waller a averti que l'accent ne devait pas être mis sur le moment de la baisse des taux, mais plutôt sur la nécessité de s'assurer que les bonnes conditions sont réunies pour une telle décision. Il a indiqué que, d'un point de vue macroéconomique, le fait que la baisse des taux ait lieu en septembre, en novembre ou en décembre est moins important, à moins qu'un choc économique important ne se produise.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.