Anheuser-Busch InBev, le premier brasseur mondial en volume, a annoncé une hausse significative de son bénéfice de base au deuxième trimestre, défiant les ventes plus faibles et dépassant les attentes des analystes. La société, connue pour ses marques emblématiques telles que Budweiser et Stella Artois, a enregistré une hausse de 10,2 % de son bénéfice de base normalisé (EBITDA), dépassant ainsi la croissance de 8,3 % prévue par les analystes.
Bien que le chiffre d'affaires global et les volumes n'aient pas atteint les prévisions, les performances financières d'AB InBev ont été particulièrement solides, notamment par rapport à ses pairs, dont Heineken, le deuxième brasseur mondial. Bien que les actions d'AB InBev aient connu une modeste augmentation de 1,75 %, elles sont encore à 5 % de leur valeur du début de l'année.
Lundi, les actions de Heineken ont connu une chute brutale de plus de 9 % après que la société a annoncé que les ventes prévues ne s'étaient pas concrétisées, attribuant le manque à gagner à des conditions météorologiques défavorables.
Michel Doukeris, PDG d'AB InBev, s'est montré optimiste quant aux performances de l'entreprise au cours du premier semestre et a insisté sur la poursuite de l'exécution de son plan stratégique. Cette stratégie se concentre sur l'expansion dans de nouveaux domaines de croissance tels que les bières sans alcool et les produits autres que la bière, comme les cocktails en boîte, l'augmentation des ventes numériques et l'amélioration de l'efficacité globale de l'entreprise.
L'industrie brassicole, y compris AB InBev, a dû faire face à des augmentations significatives des coûts des intrants essentiels tels que l'orge et l'aluminium à la suite de la pandémie de COVID-19 en 2020.
Malgré ces défis, AB InBev a décidé de maintenir ses prévisions pour l'ensemble de l'année, une décision qui a surpris Siphelele Mdudu, analyste en investissement chez Matrix Fund Managers.
Le brasseur a également dû faire face à des défis régionaux spécifiques. En Chine, les mauvaises conditions météorologiques ont entraîné une baisse de 15,2 % du chiffre d'affaires et de 10,4 % des volumes. En Argentine, l'inflation galopante a exercé une pression considérable sur les dépenses de consommation, ce qui a entraîné une baisse des volumes de plus de 20 % au cours du deuxième trimestre.
Aux États-Unis, AB InBev a enregistré une baisse de 0,6 % de son chiffre d'affaires, attribuée au boycott de Bud Light, qui a fait perdre à la marque sa position de bière la plus vendue du pays l'année dernière. Néanmoins, M. Mdudu a reconnu une augmentation significative des bénéfices aux États-Unis, attribuée aux initiatives de productivité et aux réductions des frais de vente, généraux et administratifs.
Perspectives InvestingPro
Heineken NV (HEIN), le deuxième brasseur mondial, montre des signes d'un environnement de marché difficile selon des données et des analyses récentes. Un conseil d'InvestingPro souligne que l'action est entrée en territoire survendu sur la base de son indice de force relative (RSI), ce qui peut souvent signaler un renversement ou une correction potentielle de la trajectoire de l'action. En outre, Heineken se négocie à un multiple de bénéfices élevé, avec un ratio C/B actuel de 33,56, ce qui suggère une valorisation supérieure à celle des autres entreprises du secteur.
Du point de vue de la santé financière, les obligations à court terme de Heineken dépassent ses actifs liquides, ce qui pourrait poser un risque en termes de capacité de la société à faire face à ses engagements financiers immédiats. Cependant, sur une note plus positive, la société a démontré un engagement fort envers les rendements des actionnaires en maintenant les paiements de dividendes pendant un nombre impressionnant de 33 années consécutives, avec un rendement actuel du dividende de 3,0% à la dernière date d'ex-date du dividende le 17 mai 2024.
InvestingPro Data révèle que la capitalisation boursière de Heineken s'élève à 18,41 milliards de dollars, et malgré une baisse des revenus de -4,15% au cours des douze derniers mois au T2 2024, la société reste rentable avec une marge bénéficiaire brute de 63,05%. Les analystes prévoient que Heineken restera rentable cette année, soutenue par une solide marge d'exploitation de 13,17%.
Pour les lecteurs intéressés par une analyse plus approfondie, il existe d'autres Perspectives InvestingPro disponibles sur le profil de la société, qui peuvent fournir des indications supplémentaires sur la performance boursière et la santé financière de Heineken. Ces conseils sont disponibles à l'adresse suivante : https://www.investing.com/pro/HEIN
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.