En juin, les dépenses de consommation au Royaume-Uni se sont contractées, sous l'influence de conditions météorologiques défavorables. Barclays (LON:BARC) a fait état d'une baisse de 0,6 % des dépenses effectuées au moyen de ses cartes de crédit et de débit par rapport au même mois de l'année précédente, ce qui constitue la première baisse depuis février 2021. Cette baisse a été attribuée au temps frais enregistré au début du mois.
Karen Johnson, responsable de la vente au détail chez Barclays, a souligné l'effet important que le temps non saisonnier peut avoir sur les habitudes de dépenses des consommateurs. Elle a indiqué que la faiblesse de la demande au début du mois de juin a incité certaines marques de mode à modifier leurs stratégies de vente. Toutefois, Mme Johnson a également observé une amélioration de la situation avec l'arrivée plus tardive d'un temps plus chaud.
Le British Retail Consortium (BRC) s'est fait l'écho de ce sentiment, indiquant une baisse de 0,2 % de la valeur des ventes en juin d'une année sur l'autre, après une hausse de 0,7 % en mai. Ces chiffres s'alignent sur d'autres indicateurs suggérant un ralentissement de la croissance économique du Royaume-Uni, contrastant avec le rebond observé au premier trimestre après une récession dans la seconde moitié de 2023.
L'accent mis sur le renforcement de la croissance économique est devenu une priorité pour le Premier ministre Keir Starmer et le gouvernement travailliste nouvellement élu, suite à leur victoire du 4 juillet. Malgré la récente contraction des dépenses, Barclays a exprimé des perspectives positives pour le second semestre de l'année, anticipant une baisse des taux d'intérêt, une hausse des revenus réels et un regain de confiance des consommateurs et des entreprises.
Malgré cet optimisme, les dépenses des supermarchés ont chuté en juin pour la première fois en deux ans, et KPMG, le commanditaire de l'enquête sur les ventes au détail du BRC, a souligné que de nombreux détaillants continuaient à faire face à des défis. Les données officielles révèlent que les volumes de ventes au détail, hors essence, sont encore légèrement inférieurs aux niveaux d'avant la pandémie.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.