Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi que les marchés émergents, à l'exception de la Chine, ont connu une augmentation significative des entrées brutes de capitaux au cours de l'année dernière, atteignant un pic de 110 milliards de dollars, soit l'équivalent de 0,6 % de leur produit intérieur brut (PIB) combiné. Il s'agit du niveau le plus élevé d'entrées de capitaux pour ces marchés depuis 2018.
Selon le rapport du FMI sur le secteur extérieur, qui évalue les devises, les flux de capitaux et les déséquilibres financiers, les marchés émergents ont fait preuve d'une certaine résilience. Et ce, malgré le défi que représente la hausse des taux d'intérêt américains, qui attire généralement les investissements vers les actifs libellés en dollars.
Le rapport indique une diminution des flux nets de portefeuille vers les marchés émergents, qui sont plus volatils. Toutefois, les investissements directs étrangers (IDE) sont restés plus constants. Le FMI attribue cette stabilité à des fondamentaux économiques plus solides dans ces pays, notamment à des politiques fiscales, monétaires et financières robustes, ainsi qu'à une meilleure mise en œuvre des politiques.
En revanche, la Chine a connu des sorties nettes de capitaux, y compris des entrées négatives d'IDE, au cours de la période 2022-2023. Cette tendance peut s'expliquer par le fait que les entreprises multinationales rapatrient leurs bénéfices dans leur pays d'origine et par l'évolution des attentes concernant la croissance économique de la Chine et l'impact de la fragmentation géoéconomique.
Au niveau mondial, les entrées brutes de capitaux sont tombées à 4,4 % du PIB mondial, pour un total de 4 200 milliards de dollars au cours de la période 2022-2023, contre 5,8 % du PIB mondial, soit 4 500 milliards de dollars, au cours de la période 2017-2019. Cette réduction reflète en partie un recul des flux de capitaux, avec moins d'achats d'actifs locaux par des étrangers et des résidents investissant moins à l'étranger.
Les États-Unis ont toutefois vu leur part des entrées brutes de capitaux dans le monde augmenter considérablement au cours de la période 2022-2023, représentant 41 %, soit près du double de la part de 23 % enregistrée entre 2017 et 2019. Les États-Unis ont également vu leur part des sorties brutes mondiales passer de 14 % à 21 % au cours de la même période.
Le rapport du FMI a également examiné les évaluations des devises, révélant que le taux de change effectif réel du dollar américain était surévalué d'une médiane de 5,8 % par rapport au PIB du pays en 2023. En comparaison, l'euro était sous-évalué de 1,7 %, tandis que le yen japonais et le yuan chinois étaient surévalués de 1,7 % et 0,7 %, respectivement. Ces évaluations s'inscrivent dans le cadre d'une analyse plus large des mouvements financiers internationaux et des indicateurs économiques.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.