Le géant mondial du luxe LVMH (PA:LVMH) est candidat à sa propre succession pour la concession du Parc d'acclimatation de Paris, qui sera renouvelée en septembre, et a conclu à cette occasion un partenariat avec la Compagnie des Alpes.
Imaginé par Napoléon III et l'impératrice Eugénie en 1860, le Jardin d'acclimatation est le premier parc de loisirs créé en France et compte 2 millions de visiteurs annuels, qui peuvent profiter sur 18 hectares de manèges, d'animaux de la ferme, d'un centre équestre, de concerts au kiosque à musique ou encore d'animations comme le Petit train et la Rivière enchantée.
LVMH, qui regroupe une soixantaine de marques de luxe comme Louis Vuitton, Fendi, Givenchy, Guerlain ou encore Sephora, détient la concession du jardin d'agrément et de loisirs depuis 1984.
Or la ville de Paris, propriétaire du site, va renouveler la concession et examinera en juillet les candidatures, pour une décision prévue début septembre.
Pour parfaire son dossier, la société Jardin d'acclimatation, filiale de LVMH, "a conclu un partenariat avec La Compagnie des Alpes", a indiqué mardi à l'AFP Marc-Antoine Jamet, secrétaire général de LVMH et président du Jardin d'acclimatation, confirmant une information du Parisien.
La Compagnie des Alpes exploite des domaines skiables et des parcs de loisirs, dont Astérix, Walibi, Futuroscope ou encore les Musées Grévin.
"Nous allons être fidèles à l'ADN (du parc) et en même temps nous projeter dans l'avenir. Le cahier des charges prévoyait 20 millions d'euros (d'investissements) et nous allons proposer 50 millions d'euros d'investissements initiaux", a précisé M. Jamet, indiquant que la société exploitante commune serait détenue à 80% par LVMH.
"Ce que va apporter la Compagnie des Alpes, c'est de l'efficience, de l'efficacité, de la sécurité" en matière de gestion des manèges, a-t-il ajouté.
M. Jamet a souligné que "60 à 70% des investissements sont destinés à des travaux de réhabilitation de patrimoine, 30% au renouvellement des manèges. Il y a énormément de travaux de patrimoine, de réhabilitation, de restauration demandés par la Ville", mais aussi "une volonté de faire un jardin du 21e et du 22e siècle" avec le numérique, résume-t-il.
L'entrée du Jardin - ouvert tous les jours de l'année - est de 3 euros en plein tarif et de 1,50 euro en tarif réduit.