Le gouvernement a étendu les zones faisant l'objet de mesures spécifiques contre la fièvre catarrhale ovine, ou maladie de la langue bleue qui touche aussi les bovins, après la détection de nouveaux cas, le dernier dans le Puy-de-Dôme, selon un arrêté publié vendredi au Journal Officiel.
Des résultats d'analyse virologique rendus jeudi par le laboratoire de santé animale de l'Agence nationale en charge de la sécurité sanitaire (Anses) ont confirmé "l'infection par la fièvre catarrhale du mouton de cinq cheptels des départements de l'Allier, de la Creuse et du Puy-de-Dôme", indique le texte.
"La mise en évidence" de ces cas a conduit le ministère à étendre les zones réglementées autour des nouveaux foyers concernés.
Outre un périmètre de 20 kilomètres soumis à des mesures drastiques autour de l'exploitation infectée , la réglementation prévoit une "zone de protection" d'un rayon d'au moins 100 kilomètres et une "zone de surveillance" de 150 kilomètres autour.
Un premier cas d'un foyer de fièvre catarrhale ovine dans l'Allier (centre) avait été annoncé le 11 septembre par le ministère de l'Agriculture.
La maladie, véhiculée par un moucheron, n'est pas transmissible à l'homme mais impose des mesures de confinement des troupeaux qui entravent la commercialisation des animaux.