ABB a enregistré une baisse de son résultat net part du groupe de 15% à 1,9 milliard de dollars (0,83 dollar par titre) sur les neuf premiers mois de son exercice 2014, retrait ramené à 12% au 3e trimestre, à 734 millions de dollars. Cependant, les prises de commandes, indicateur précurseur d'activité, ont sensiblement accéléré au 3e trimestre, où elles affichent une croissance organique de 28%.
A la Bourse de Zurich, l'action ABB tient la tête d'un indice SMI en hausse de 0,5% en s'adjugeant 2,8% à 20,4 francs suisses.
Durant le troisième trimestre, le chiffre d'affaires de l'équipementier industriel basé à Zurich est resté mal orienté et a reculé de 6% à 9,8 milliards de dollars (- 4% à données comparables). Sur les neuf premiers mois de l'année, il s'est contracté de 2% (- 2% également en organique) à 29,5 milliards, indique le groupe. En cause : la baisse du montant du carnet de commandes à cette date, et la situation détériorée de Power Systems. Mais dans ces deux cas de figure, la tendance est désormais plus positive.
D'ailleurs, la contraction de l'EBITDA (excédent brut d'exploitation) opérationnel est proche sur les deux périodes (- 14% sur neuf mois, - 13% au 3e trimestre).
En outre les prises de commandes, indicateur d'activité future qui en données comparables progressent de 13% en données organiques à 32,1 milliards de janvier à septembre, ont accéléré au 3e trimestre (+ 28% à 11,2 milliards). Facteurs explicatifs : les commandes majeures d'infrastructures destinées aux secteurs électriques et des hydrocarbures. Le groupe indique aussi que les commandes majeures (définies par celles dépassant 15 millions de dollars) ont été tirées par les systèmes de transmission électrique en Europe, les automatismes pour le secteur minier aux Etats-Unis et une usine de traitement du gaz en Afrique.
En outre, la division Power Systems, en difficulté depuis plus d'un an en raison d'une baisse des commandes et d'une concurrence forte, a renoué avec un EBITDA opérationnel positif au 3e trimestre.
Les opérations de réductions des coûts et de génération de cash se déroulent par ailleurs comme prévu, et le plan stratégique Next Level annoncé le mois dernier a été mis en route.
Ulrich Spiesshofer, le directeur général d'ABB, estime que 'notre stratégie de croissance organique a généré une belle hausse des commandes dans toutes les régions considérées'. Il souligne aussi la reprise des commandes majeures, quand les commandes mineures, elles, progressent pour le 5e trimestre d'affilée.
Il se félicite aussi du redressement en cours de la division Power Systems, tout en soulignant que l'horizon n'était pas encore totalement dégagé.
Par ailleurs, ABB a entamé l'exécution du programme de rachat d'actions de quatre milliards de dollars annoncé en septembre. Quelque 350 millions de dollars de titres ont été rachetés durant le 3e trimestre.
A l'avenir, M. Spiesshofer se veut toujours prudent et entend maintenir une gestion serrée des coûts et du cash 'alors que les perspectives de l'économie à court terme sont de plus en plus incertaines'. La mise en place de Next Level fait aussi l'objet de toutes les attentions.
A long terme, ABB ne doute pas de la demande d'équipements électriques et d'automatismes industriels. Mais à brève échéance, 'si le début de cycle semble bien engagé aux Etats-Unis et que la croissance reste positive en Chine, le marché est pénalisé par la faiblesse de la dynamique en Europe, les tensions géopolitiques dans plusieurs régions du monde et les risques sanitaires en Afrique'.
Les analystes de Société Générale écrivent ce matin que 'la vigueur des prises de commandes constitue clairement un signal positif, mais le tableau d'ensemble est assombri par le manque de visibilité quant aux profits de Power Systems et la faiblesse des ventes pour la plupart des divisions'. Les analystes conseillent toujours de conserver la valeur en visant 22 francs suisses.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A la Bourse de Zurich, l'action ABB tient la tête d'un indice SMI en hausse de 0,5% en s'adjugeant 2,8% à 20,4 francs suisses.
Durant le troisième trimestre, le chiffre d'affaires de l'équipementier industriel basé à Zurich est resté mal orienté et a reculé de 6% à 9,8 milliards de dollars (- 4% à données comparables). Sur les neuf premiers mois de l'année, il s'est contracté de 2% (- 2% également en organique) à 29,5 milliards, indique le groupe. En cause : la baisse du montant du carnet de commandes à cette date, et la situation détériorée de Power Systems. Mais dans ces deux cas de figure, la tendance est désormais plus positive.
D'ailleurs, la contraction de l'EBITDA (excédent brut d'exploitation) opérationnel est proche sur les deux périodes (- 14% sur neuf mois, - 13% au 3e trimestre).
En outre les prises de commandes, indicateur d'activité future qui en données comparables progressent de 13% en données organiques à 32,1 milliards de janvier à septembre, ont accéléré au 3e trimestre (+ 28% à 11,2 milliards). Facteurs explicatifs : les commandes majeures d'infrastructures destinées aux secteurs électriques et des hydrocarbures. Le groupe indique aussi que les commandes majeures (définies par celles dépassant 15 millions de dollars) ont été tirées par les systèmes de transmission électrique en Europe, les automatismes pour le secteur minier aux Etats-Unis et une usine de traitement du gaz en Afrique.
En outre, la division Power Systems, en difficulté depuis plus d'un an en raison d'une baisse des commandes et d'une concurrence forte, a renoué avec un EBITDA opérationnel positif au 3e trimestre.
Les opérations de réductions des coûts et de génération de cash se déroulent par ailleurs comme prévu, et le plan stratégique Next Level annoncé le mois dernier a été mis en route.
Ulrich Spiesshofer, le directeur général d'ABB, estime que 'notre stratégie de croissance organique a généré une belle hausse des commandes dans toutes les régions considérées'. Il souligne aussi la reprise des commandes majeures, quand les commandes mineures, elles, progressent pour le 5e trimestre d'affilée.
Il se félicite aussi du redressement en cours de la division Power Systems, tout en soulignant que l'horizon n'était pas encore totalement dégagé.
Par ailleurs, ABB a entamé l'exécution du programme de rachat d'actions de quatre milliards de dollars annoncé en septembre. Quelque 350 millions de dollars de titres ont été rachetés durant le 3e trimestre.
A l'avenir, M. Spiesshofer se veut toujours prudent et entend maintenir une gestion serrée des coûts et du cash 'alors que les perspectives de l'économie à court terme sont de plus en plus incertaines'. La mise en place de Next Level fait aussi l'objet de toutes les attentions.
A long terme, ABB ne doute pas de la demande d'équipements électriques et d'automatismes industriels. Mais à brève échéance, 'si le début de cycle semble bien engagé aux Etats-Unis et que la croissance reste positive en Chine, le marché est pénalisé par la faiblesse de la dynamique en Europe, les tensions géopolitiques dans plusieurs régions du monde et les risques sanitaires en Afrique'.
Les analystes de Société Générale écrivent ce matin que 'la vigueur des prises de commandes constitue clairement un signal positif, mais le tableau d'ensemble est assombri par le manque de visibilité quant aux profits de Power Systems et la faiblesse des ventes pour la plupart des divisions'. Les analystes conseillent toujours de conserver la valeur en visant 22 francs suisses.
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