L'ombre d'un Brexit dur plane sur le salon de l'automobile de Francfort en Allemagne.
Un scénario catastropheApplication de droits de douanes, probables chute de la valeur de la livre et baisse des ventes de véhicules, ce serait un scénario catastrophe estiment les constructeurs européens.
C'est une menace pour nous, car le Royaume-Uni est un grand marché, s'inquiète Herbert Diess, le PDG de Volkswagen (DE:VOWG_p). Il pourrait y avoir de la tourmente en cas de Brexit dur . Nous espérons qu'il pourra être évité."
Pieter Nota, membre du comité d'administration de BMW (DE:BMWG) renchérit : "Nous appelons les responsables politiques à mettre fin à cette période d'incertitude. Le groupe BMW s'est engagé au Royaume-Uni, mais nous avons également besoin de leur appui pour mettre fin à cette période d'incertitude et continuer à produire nos véhicules dans le pays."
Carlos Tavares, le président du groupe PSA (PA:PEUP), affirme lui, que tout Brexit dur serait inacceptable.
Un possible manque à gagner en Europe de plusieurs milliardsSelon une étude publiée l'année dernière par le cabinet Deloitte, un Brexit sans accord toucherait d'abord l'Allemagne. Le manque à gagner pourrait aller jusqu'à 6,7 milliards d'euros. La filière française serait aussi largement impactée. Elle pourrait perdre 1,7 milliard d'euros.