Il aura fallu le temps : annoncée mi-janvier 2017, le rapprochement entre Essilor International (PA:ESSI) et Luxottica vient de devenir réalité en ce tout début du mois d'octobre 2018. Mais les actionnaires n'auront pas à s'en plaindre, l'action Essilor ayant atteint hier un nouveau record historique, à 129,55 euros.
En effet, maintenant que les autorisations réglementaires ont été obtenues, le holding de Leonardo Del Vecchio, tout à la fois fondateur, actionnaire majoritaire et patron de Luxottica, a apporté hier les 62,4% du capital de son groupe à Essilor, qui a émis des titres en conséquence.
Le rapprochement est donc devenu réalité : même si l'offre publique d'échange sur le solde du capital de Luxottica reste à faire, le nouvel Essilor a pris ce matin le nouveau d'EssilorLuxottica. Notons que le code mnémonique de l'action (et non l'Isin)a évolué en conséquence : de 'EI', il devient 'EL'.
Il s'agit d'une intégration verticale, ce qui est plutôt rare parmi des fusions de grande taille le plus souvent horizontales : elle combine les fortes positions d'Essilor dans les verres ophtalmiques à celles de Luxottica dans les montures, avec des marques comme Ray-Ban et Oakley. Sans oublier les milliers de boutiques du groupe italien.
Le chiffre d'affaires proforma de l'ensemble dépassait les 16 milliards d'euros en 2017, pour un effectif combiné de 150.000 salariés. Né en 1935, Leonardo Del Vecchio en sera le PDG et le premier actionnaire. Hubert Sagnières, patron d'Essilor né en 1955, est son vice-président et il est doté de pouvoirs équivalents.
Du point de vue des actionnaires, les synergies de chiffre d'affaires et de coûts suscitent un certain appétit : elles sont estimées entre entre 420 et 600 millions l'an sur le résultat d'exploitation à moyen terme, 'niveau voué à accélérer à plus long terme', pronostique le groupe.
Notons enfin qu'à ce jour, si Essilor International capitalise 28 milliards d'euros à la Bourse de Paris, Luxottica vaut un peu plus à Milan : 28,5 milliards d'euros environ.
A suivre : l'assemblée générale (ordinaire et extraordinaire) d'EssilorLuxottica est prévue le 29 novembre.
EG
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En effet, maintenant que les autorisations réglementaires ont été obtenues, le holding de Leonardo Del Vecchio, tout à la fois fondateur, actionnaire majoritaire et patron de Luxottica, a apporté hier les 62,4% du capital de son groupe à Essilor, qui a émis des titres en conséquence.
Le rapprochement est donc devenu réalité : même si l'offre publique d'échange sur le solde du capital de Luxottica reste à faire, le nouvel Essilor a pris ce matin le nouveau d'EssilorLuxottica. Notons que le code mnémonique de l'action (et non l'Isin)a évolué en conséquence : de 'EI', il devient 'EL'.
Il s'agit d'une intégration verticale, ce qui est plutôt rare parmi des fusions de grande taille le plus souvent horizontales : elle combine les fortes positions d'Essilor dans les verres ophtalmiques à celles de Luxottica dans les montures, avec des marques comme Ray-Ban et Oakley. Sans oublier les milliers de boutiques du groupe italien.
Le chiffre d'affaires proforma de l'ensemble dépassait les 16 milliards d'euros en 2017, pour un effectif combiné de 150.000 salariés. Né en 1935, Leonardo Del Vecchio en sera le PDG et le premier actionnaire. Hubert Sagnières, patron d'Essilor né en 1955, est son vice-président et il est doté de pouvoirs équivalents.
Du point de vue des actionnaires, les synergies de chiffre d'affaires et de coûts suscitent un certain appétit : elles sont estimées entre entre 420 et 600 millions l'an sur le résultat d'exploitation à moyen terme, 'niveau voué à accélérer à plus long terme', pronostique le groupe.
Notons enfin qu'à ce jour, si Essilor International capitalise 28 milliards d'euros à la Bourse de Paris, Luxottica vaut un peu plus à Milan : 28,5 milliards d'euros environ.
A suivre : l'assemblée générale (ordinaire et extraordinaire) d'EssilorLuxottica est prévue le 29 novembre.
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