Un calme digne d'un lac helvétique abrité des vents règne sur l'ensemble des marchés obligataires occidentaux: score unique du coeur de l'Europe à New York et aux rives du Lac Michigan: 1 point de base en moins de façon parfaitement uniforme sur les T-Bonds (1,86%), les Bunds (0,0680%), les OAT (0,35%), les BTP et les 'Bonos' espagnols à 1,43% respectivement... et toujours plus de 12,5% sur le '10 ans' grec alors que le weekend écoulé n'a pas permis d'avancées en matière d'engagements fermes de la Grèce sur une série de réformes exigées par Bruxelles, la BCE et le FMI.
La stagnation du jour semble logique puisqu'aucun indicateur économique majeur n'était inscrit sur l'agenda.
Les opérateurs en sont réduits à disséquer des 'petites phrases' comme celle d'Ewald Nowotny, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, lequel affirme qu'un 'grexit' n'aurait pas le même impact dévastateur qu'il y a 2 ans.
La Grèce est à court d'argent et n'a pas le premier Euro pour rembourser 760MnsE dus au FMI au mois de mai, sans oublier les 500MnsE destinés à payer les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraite d'ici la fin du mois.
L'enjeu d'un défaut de la Grèce dépasse à présent le seul endettement hérité de la restructuration de 2011/2012: il faut y rajouter l'avance de liquidités de l'Eurosystème (fonds d'urgence de la BCE + banques centrales opérant en Euro) aux banques grecques (actuellement exsangues) destinée à compenser l'effondrement des dépôts et la fuite des capitaux.
Ces avances s'élèvent à 110MdsE... et ce montant a doublé en l'espace de seulement 6 mois (il est augmenté au gré des besoins toutes les semaines depuis 3 mois).
Il en sera fortement question au sommet de l'Eurogroupe (qui réunit les ministres des finances et grands argentiers de la zone Euro) ce vendredi à Riga: Athènes y jouera son destin... et de nombreuses déclarations semblent l'encourager à ne pas s'acharner dans un surendettement qui la condamne à la récession et à la dépendance financière aussi loin que le regard se porte.
De nombreuses banques européennes ont déjà cessé d'acheter toutes émissions obligataires grecques, même apparemment sans risque: cela sent le commencement de la fin.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
La stagnation du jour semble logique puisqu'aucun indicateur économique majeur n'était inscrit sur l'agenda.
Les opérateurs en sont réduits à disséquer des 'petites phrases' comme celle d'Ewald Nowotny, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, lequel affirme qu'un 'grexit' n'aurait pas le même impact dévastateur qu'il y a 2 ans.
La Grèce est à court d'argent et n'a pas le premier Euro pour rembourser 760MnsE dus au FMI au mois de mai, sans oublier les 500MnsE destinés à payer les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraite d'ici la fin du mois.
L'enjeu d'un défaut de la Grèce dépasse à présent le seul endettement hérité de la restructuration de 2011/2012: il faut y rajouter l'avance de liquidités de l'Eurosystème (fonds d'urgence de la BCE + banques centrales opérant en Euro) aux banques grecques (actuellement exsangues) destinée à compenser l'effondrement des dépôts et la fuite des capitaux.
Ces avances s'élèvent à 110MdsE... et ce montant a doublé en l'espace de seulement 6 mois (il est augmenté au gré des besoins toutes les semaines depuis 3 mois).
Il en sera fortement question au sommet de l'Eurogroupe (qui réunit les ministres des finances et grands argentiers de la zone Euro) ce vendredi à Riga: Athènes y jouera son destin... et de nombreuses déclarations semblent l'encourager à ne pas s'acharner dans un surendettement qui la condamne à la récession et à la dépendance financière aussi loin que le regard se porte.
De nombreuses banques européennes ont déjà cessé d'acheter toutes émissions obligataires grecques, même apparemment sans risque: cela sent le commencement de la fin.
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