PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes se sont reprises mercredi après leur glissade du début de semaine, les investisseurs saluant la volonté exprimée la veille par les dirigeants de la zone euro de trouver d'ici dimanche une issue définitive à la crise grecque.
Après le "non" des Grecs dimanche dernier lors du référendum sur les projets de réformes des créanciers du pays en échange de leur aide financière, les partenaires européens de la Grèce ont fixé à dimanche prochain la date-butoir pour parvenir à un accord permettant à Athènes d'éviter la faillite.
Deux scénarios se dessinent désormais aux yeux des investisseurs, l'un positif, l'autre guère inquiétant: soit un accord est trouvé et la Grèce reste dans la zone euro; soit un accord est impossible, la Grèce quitte la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE) aura les capacités d'éviter une déflagration menaçant le reste de l'union monétaire.
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,75% (34,38 points) à 4.639,02 points. Le Footsie britannique a pris 0,91% et le Dax allemand 0,66%, tandis que l'indice EuroStoxx 50, qui a cédé 4% en deux séances lundi et mardi après le référendum grec, a cette fois avancé de 1,01%. Le FTSEurofirst 300 a terminé sur un gain plus modeste de 0,08%.
A Wall Street, les trois grands indices perdent tous au moins 1% au moment de la clôture en Europe, les investisseurs aux Etats-Unis redoutant les risques de déstabilisation de l'économie réelle induits par le "krach" boursier chinois.
Contre la tendance en Europe, les constructeurs et équipementiers automobiles européens, plus forte baisse sectorielle du jour (-1,94%), ont aussi été victimes d'informations en provenance de Chine après la publication de données semblant confirmer le ralentissement du marché chinois.
Les investisseurs ont en revanche salué le limogeage par Barclays (LONDON:BARC) de son directeur général Antony Jenkins pour accélérer son redressement ainsi que le feu vert des autorités américaines à la mise sur le marché du nouveau traitement contre les insuffisances cardiaques développé par Novartis (SIX:NOVN).
Les titres de la banque britannique et du groupe pharmaceutique suisse ont pris un peu plus de 2% tous les deux.
(Sudip Kar-Gupta; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat) OLFRBUS Reuters France Online Report Business News 20150708T160141+0000