PARIS/MILAN (Reuters) - A l'exception de Londres, les Bourses européennes se sont retournées à la hausse à la mi-journée et Wall Street est attendue légèrement dans le vert, l'annonce d'une croissance manufacturière légèrement supérieure aux attentes dans la zone euro et en Allemagne ayant éclipsé le regain d'inquiétude sur le ralentissement de l'économie chinoise.
Vers 12h00 GMT, le CAC 40 avance de 0,49% (23,81 points) à 4.921,47 points à Paris, le Dax progresse de 0,89% à Francfort. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro respectivement gagnent respectivement 0,30% et 0,53%.
En revanche le FTSE recule de 0,36% à Londres, pénalisé par les valeurs minières qui pâtissent des craintes concernant la demande chinoise. Anglo American (L:AAL), Antofagasta (L:ANTO), BHP Billiton et Rio Tinto (L:RIO) affichent des reculs compris entre 1,4% et 2,4%.
La Bourse d'Athènes bondit de 2%, notamment soutenue par l'indice sectoriel des valeurs bancaires qui flambe de 15% après l'annonce que le fonds hellénique de stabilité financière HFSF fournira l'aide publique qui doit venir recapitaliser les principales banques grecques.
Commerzbank (DE:CBKG), qui s'apprête à verser son premier dividende depuis 2007 et a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, enregistre la plus forte progression du FTSEurofirst 300. Le titre de la banque allemande s'adjuge 7%.
L'action Renault (PA:RENA) bondit de 3,13% et figure aussi parmi les plus fortes progressions européennes, après que le Journal du Dimanche a rapporté que l'Etat français serait prêt à une fusion entre le constructeur français et son partenaire japonais Nissan (T:7201).
Plus forte baisse de FTSEurofirst 300, l'action Electrolux chute de 6,4%. Le département américain de la Justice a rejeté vendredi une proposition de cession d'actifs soumise par le groupe suédois dans le cadre du projet de rachat de la division électroménager de General Electric (N:GE) pour 3,3 milliards de dollars (3 milliards d'euros).
Le contexte d'incertitude sur l'évolution de la demande chinoise pèse lourdement sur les cours du pétrole et le contrat échéance trois mois sur le cuivre a touché en matinée un plus bas d'un mois à 5.086,50 dollars la tonne.
(Danilo Masoni; Myriam Rivet pour le service français, édité par Véronique Tison)